A quelques mois de la COP28 qui aura lieu à Dubaï à partir du 30 novembre prochain, des responsables des États-Unis et de l’Union européenne ont exprimé leur soutien aux Émirats arabes unis et à leurs efforts incessants dans la lutte contre le changement climatique.
Le journal « The National » a cité une source du gouvernement américain soutenant les Émirats arabes unis, qu’il a décrits comme un partenaire essentiel pour faire avancer les efforts conjoints de lutte contre le changement climatique, notamment en dirigeant le sommet sur le climat COP28.
Le soutien des États-Unis et de l’Europe pour accueillir la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques aux Émirats arabes unis est venu en réponse aux détracteurs qui tentent de perturber la prochaine session du plus grand événement climatique de l’Histoire.
Les voix qui se sont élevées contre l’organisation de la COP28 par les Émirats arabes unis justifient leur position par le fait que le pays est producteur de pétrole, alors que les experts occidentaux de l’environnement soulignent la nécessité d’adopter une approche qui inclut tous les acteurs du secteur de l’énergie.
La source américaine citée par le journal « The National » a ajouté que l’administration du président Joe Biden est optimiste quant à « notre capacité à relever ensemble le défi de la crise climatique et à construire une économie de l’énergie propre pour l’avenir ».
De même, le lord-maire de la ville de Londres, Nicholas Lyons, a déclaré qu’il s’attend à ce que le sommet de la COP28 soit une édition fantastique, saluant la manière méthodique et surprenante avec laquelle les Émirats arabes unis s’organisent pour accueillir l’événement.
En réponse aux critiques à l’égard de l’approche émiratie décrite comme radicale et irréalisable, Nicholas Lyons a noté que la transition énergétique est une question complexe, car l’élément carbone restera dans l’équation énergétique pendant plusieurs décennies à venir.
A son tour, le négociateur en chef de l’Union européenne sur les questions climatiques a indiqué que l’exclusion du secteur privé travaillant dans le domaine de l’énergie ne contribuera pas à réaliser la transition souhaitée.
L’Envoyé spécial des États-Unis pour les affaires climatiques, John Kerry, a salué la nomination du Dr Sultan Al-Jaber, le président désigné de la Conférence des Parties, pour diriger les pourparlers de cette année sur le climat. Selon lui, il s’agit d’un choix judicieux.
