Plus de 30 gouvernements réunis pour discuter des « complots terroristes internationaux en cours » ourdis par le Hezbollah

Plus de 30 gouvernements se sont réunis cette semaine pour discuter de la menace terroriste mondiale posée par le Hezbollah libanais soutenu par l’Iran, a annoncé vendredi le département d’État.

« Les participants ont discuté des complots terroristes en cours, de l’acquisition d’armes et des systèmes financiers du Hezbollah à l’échelle mondiale, et ont décrit la façon dont le Hezbollah pourrait s’adapter à l’avenir pour échapper à la détection des forces de l’ordre », selon un communiqué.

Le Groupe de coordination de l’application de la loi (LECG en anglais) a également examiné les moyens de perturber « les activités terroristes et criminelles du Hezbollah et des réseaux associés ».

Les participants au LECG ont noté que ces actions « démontrent la nécessité de coopérer et d’unir les efforts pour contrer les réseaux terroristes mondiaux du Hezbollah », indique le communiqué.

Il s’agissait de la neuvième réunion du groupe composé des pays du Moyen-Orient, d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale, d’Afrique, du bassin Indopacifique et d’Amérique du Nord. L’Agence publique Europol était également présente à la réunion organisée en Europe, mais le Département d’Etat n’a pas précisé le lieu exact où elle s’est tenue.

Plusieurs pays se sont alignés sur la décision de Washington ces dernières années en désignant le Hezbollah comme organisation terroriste. D’autres ont interdit ou limité les activités du Hezbollah dans leurs pays respectifs.

Les États-Unis ont désigné le groupe avec toutes ses branches comme organisation terroriste en 1997, mais le refus de la France d’inscrire le Hezbollah dans son intégralité sur la liste noire du terrorisme a entravé les efforts internationaux pour faire pression sur lui et le contraindre à désarmer ses troupes. Le Hezbollah a été le seul groupe autorisé à garder ses armes après la guerre civile de 1975-1990 au Liban.

Le Hezbollah prétend être une force de résistance contre l’Etat d’Israël qui continue d’occuper certaines zones des territoires libanais, notamment les fermes de Chebaa et la partie nord de Ghajar, un village à majorité alaouite situé sur le plateau de Golan Israël.

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