Le ministre iranien du pétrole rencontre le président vénézuélien à Caracas

Dans le cadre d’une visite officielle, le ministre iranien du Pétrole s’est rendu au Venezuela pour rencontrer le président Nicolas Maduro et discuter avec lui des moyens de “surmonter” les conséquences des sanctions américaines sur les deux pays, ont déclaré des responsables.

“J’ai reçu Son Excellence Javad Owji, ministre du Pétrole de la République islamique d’Iran sœur”, a déclaré Maduro sur Twitter. Il a qualifié cette réunion de “rencontre productive pour approfondir les liens de fraternité et de coopération en matière d’énergie”.

La télévision nationale a diffusé des images de la réunion au palais présidentiel de Miraflores.

Plus tôt, Javad Owji a rencontré son homologue Tareck El Aissami pour discuter “de la construction de routes et des mécanismes pour surmonter les mesures coercitives unilatérales imposées par le gouvernement des États-Unis et ses alliés”, a rapporté un communiqué du ministère vénézuélien du Pétrole.

La visite de Javad Owji au Venezuela a suivi de quelques semaines seulement celle de responsables américains dans le contexte de la hausse des prix mondiaux du pétrole, entrainée par la guerre russe contre l’Ukraine.

En mars, une délégation américaine a tenu une réunion avec Maduro, dont la légitimité en tant que président est contestée par les Etats-Unis.

L’Iran, important producteur de pétrole, a déclaré le mois dernier que sa capacité de production était revenue aux niveaux antérieurs à la réimposition des sanctions américaines en 2018.

Tareck El Aissami, surnommé “le pivot des stupéfiants” par les États-Unis qui l’ont placé sur la liste des fugitifs les plus recherchés, a publié lundi sur Instagram une vidéo de lui recevant Javad Owji à son bureau.

Les relations bilatérales entre les deux producteurs de pétrole étaient fortes sous le président socialiste Hugo Chavez (1999-2013), et ont continué à se renforcer sous son successeur Maduro.

Le Venezuela, soumis à de sévères sanctions des Etats-Unis à qui il impute l’effondrement de son industrie pétrolière autrefois prospère, a de solides alliés en Iran, en Russie et en Chine.

En 2020, le Venezuela a reçu deux cargaisons de carburant et de dérivés, envoyées par l’Iran pour l’aider à faire face à des pénuries de combustibles paralysantes. Quelques années plus tôt, le Venezuela était encore le principal fournisseur des États-Unis.

Lors d’une visite à Caracas la même année, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, a confirmé que son pays resterait du “côté” du Venezuela.

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