Le chef d’état-major américain s’oppose au retrait de la Force Qods des listes du terrorisme

Le chef d’état-major de l’armée américaine, Mark Milley, a confirmé ce jeudi qu’il s’opposait au retrait de la “Force Qods” des Gardiens iraniens de la révolution islamique, de la liste américaine des organisations terroristes étrangères. Le retrait de la Force Qods de cette liste est l’une des conditions exigées par Téhéran pour revenir à l’accord nucléaire de 2015.

Le général Mark Milley a déclaré au Congrès : “Mon opinion personnelle est que la Force Qods des Gardiens de la révolution est une organisation terroriste et je n’approuve pas leur retrait (éventuel) de la liste des organisations terroristes”, selon les informations rapportées par l’Agence France-Presse.

L’administration du président américain Joe Biden tente de sauver l’accord nucléaire de 2015 qui vise à empêcher l’Iran de développer la bombe atomique (une accusation démentie par Téhéran ), en échange de la levée des sanctions économique qui lui sont imposées.

Les négociations semblent être entrées dans leur phase finale, mais elles se heurtent encore à un certain nombre de questions clés.

Hormis la levée des sanctions économiques liées à son dossier nucléaire, l’Iran exige le retrait des Gardiens de la révolution de la liste américaine des “organisations terroristes étrangères”, sur laquelle ils figurent depuis la décision de l’ancien président Donald Trump.

En se référant spécifiquement à la Force Qods et non aux Gardiens de la révolution en général, le chef d’état-major américain peut donner une indication d’un possible compromis.

Le général Mark Milley, qui ne participe pas aux négociations, a tenu des propos prudents et mesurés en faisant bien comprendre qu’il ne s’agit que de son opinion personnelle qu’il exprime publiquement car, en tant que militaire, il est obligé de répondre aux questions que lui posent les législateurs américains. “C’est différent pour les politiciens”, a-t-il précisé.

Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a refusé de répondre à cette question. “Je ne commenterai pas les négociations en cours, ni l’avis que je présenterai au président”, a déclaré Austin.

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