Israël confirme le démantèlement d’un réseau d’espionnage féminin d’origine iranienne

Hier, 12 janvier, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a confirmé la découverte d’une cellule féminine d’espionnage mise en place par l’Iran. Elle est composée de 4 femmes juives d’origine iranienne. La décèlement de cette cellule avant qu’elle n’ait pu transmette de précieuses informations est considérée comme un succès majeur par la police israélienne et par le Shin Bet, le service israélien de contre-espionnage et de la sécurité intérieure.

Naftali Bennett a déclaré : “Je félicite le personnel du (Service de la sécurité) et de la police israélienne pour l’opération réussie qui a permis de déjouer un acte terroriste hostile visant l’État d’Israël.” Il a affirmé qu’Israël était engagé dans une bataille continue contre l’Iran, soulignant que “les choses sont très claires, parce que nous sommes témoins des efforts incessants déployés par la (Garde révolutionnaire) iranienne pour recruter des citoyens israéliens. Ces efforts ne se limitent pas aux seuls domaines de la sécurité et du renseignement, au contraire, ils s’étendent pour influencer les citoyens d’Israël et la société israélienne dans le but de semer la polarisation et les conflits, d’ébranler la stabilité politique en Israël et de saper la confiance du public dans l’autorité au pouvoir.”

Le Premier ministre israélien a appelé les citoyens de l’Etat hébreu “à rester vigilants face à ces tentatives”, avertissant qu’il est possible que les individus “qui se cachent derrière les informations que vous consommez ou partagez via les réseaux sociaux soient des Iraniens”. Il a assuré que “le bras long des services de sécurité atteindra tous ceux qui essaieront de nuire à la sécurité d’Israël”.

Des sources sécuritaires ont révélé que les services secrets avaient réussi à arrêter une cellule d’espionnage iranienne opérant en Israël, composée de 4 femmes juives d’origine iranienne employées par des agents à l’étranger, pour collecter des informations sur Israël en échange de quelques milliers de dollars.

Selon l’acte d’accusation soumis au tribunal israélien, la chef de la cellule est une femme de la ville de Beit Shemesh, dans la région de Jérusalem, qui travaille dans la municipalité. Elle a reçu 5 000 $ d’un agent Iranien en contre partie de son travail. Elle a recruté 3 autres femmes pour un montant inférieur, qu’elle a chargées de collecter des informations pour l’Iran sur les installations et les intérêts militaires et civils israéliens, dont l’adresse du domicile du chef d’état-major de l’armée, Aviv Kockavi.

Les proches de l’accusée ont rejeté ces accusations déclarant qu’il s’agissait “d’une femme de cinquante-sept ans avec des enfants et des petits-enfants, et qu’elle ne pouvait pas être une espionne. Et que si elle était vraiment en couple avec un agent iranien, ceci n’aurait rien a voir”. Mais la police israélienne s’en tient à son récit sur l’affaire et affirme que les quatre accusées ont avoué les charges retenues contre elles.

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