Sanctions américaines contre des participants au programme de drones iraniens

Vendredi 29 octobre, le Trésor américain a imposé des sanctions au programme de drones iranien, intensifiant la pression sur Téhéran avant la relance des négociations de Vienne sur son programme nucléaire.

Le ministère a déclaré que le Corps des gardiens de la révolution iraniens avait fourni au Hezbollah libanais, au Hamas, aux Houthis yéménites et à l’Éthiopie, des drones qui ont été utilisés pour attaquer les forces américaines et la navigation internationale dans la région du Golfe, selon l’Agence France-Presse.

Ces sanctions prononcées contre deux entreprises qui soutiennent le programme des drones iraniens, ont également touché le général Saeed Aghajani qui supervise le commandement des drones et qui figure sur une autre liste noire américaine, ainsi que le général Abdullah Mehrabi, un autre haut responsable des Gardiens de la révolution islamique.

Leurs avoirs aux États-Unis ont été gelés et ils se verront refuser l’accès au système financier américain.

Dans un communiqué, le Trésor américain a déclaré que la Force Qods, qui est responsable des opérations à l’étranger des Gardiens de la révolution iranienne, “a utilisé des drones létaux et favorisé leur prolifération auprès de groupes soutenus par l’Iran”, dont le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien, les rebelles houthis yéménites, “ainsi qu’en Ethiopie, où la crise s’aggrave et menace de déstabiliser toute la région”.

Il a accusé Téhéran d’alimenter différents conflits au Moyen Orient et a assuré qu’il “continuerait à réclamer des comptes à l’Iran pour ses actes irresponsables et violents”. 

“Des drones létaux ont été utilisés dans des attaques contre des navires internationaux et les forces américaines”, a poursuivi le Trésor américain dans le communiqué.

Ces sanctions sont tombées juste après que l’Iran a annoncé sa volonté de reprendre les négociations indirectes avec les Etats-Unis en novembre, pour tenter de sauver l’accord international sur son programme nucléaire.

Ces pourparlers, suspendus depuis le mois de juin, visent notamment à lever les sanctions imposées par Washington en échange du retour de Téhéran au plein respect des restrictions qui lui sont imposées dans l’accord.

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