La Turquie offre des refuges à l’Etat islamique en Syrie

Depuis l’assassinat de Abou Bakr al-Baghdadi, l’ancien chef de l’Etat islamique, à l’issue d’une opération menée par les forces de la coalition internationale en octobre 2019, les zones syriennes ou la Turquie est présente sont devenues des zones d’influence pour les groupes terroristes comme l’EI et l’organisation des “Gardiens de la religion” affiliée à al-Qaïda, en plus des factions syriennes fidèles à Ankara.

Depuis le meurtre d’al-Baghdadi, les frappes de la coalition internationale ont éliminé plus de 40 dirigeants de ces organisations dans différentes zones Idlib et de sa province nord, dans la ville de Binnish, la campagne d’Afrin, la province du nord d’Alep, l’est de Homs, al-Raqqa et ses environs et la ville de Ras al-Ain-dans la campagne d’al-Hasakah.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a confirmé les informations selon lesquelles les chefs des groupes terroristes et des factions fidèles à Ankara ont tous été tués sous les frappes de la coalition internationale. Cette dernière a ciblé les zones contrôlées par le groupe “Hayaat Tahrir al-Sham” et les factions soutenues par la Turquie en partant d’Idlib, et en passant par les zones contrôlées par les forces turques et leurs factions dans les campagnes nord et est d’Alep, jusqu’à attendre des zones appelées “Nabaa al-Salam” dans la campagne de Raqqa et Hasaka.

John Rigsby, le porte-parole du Commandement central de l’armée américaine (Centcom), a déclaré que ces organisations, dirigées par Al-Qaïda, constituaient encore une menace pour les États-Unis et leurs alliés, et qu’elles utilisaient la Syrie comme refuge pour se reconstituer en coopération avec leurs branches basées à l’étranger. Il a souligné que l’élimination d’un dirigeant terroriste impactait considérablement le groupe, en particulier en terme de planification.

En frappant les zones contrôlées par Ankara en Syrie, les avions de la coalition internationale ont touché 51 personnes, dont 41 terroristes de nationalité syrienne et non syrienne, parmi lesquels des dirigeants de l’Etat islamique, de l’organisation des Gardiens de la religion, d’al-Qaïda et d’autres, et plus de 10 civils dont deux femmes et deux enfants.

Le ciblage des dirigeants terroristes a commencé en décembre 2019 lorsque le dénommé Abou Ahmed Al-Muhajir, l’entraîneur militaire du groupe Hayaat Tahrir al-Sham, a été tué dans le ville d’Atma dans la campagne nord d’Idlib, à la frontière syro-turque. La même année, le terroriste Bilal Khreisat, également connu sous le nom de Abou Khadija al-Urduni, a été tué dans la ville de Termanin au nord d’Idlib.

Au milieu de l’année 2020, Abou Zaki al-Taibani, un chef de l’Etat islamique, a été tué sur Istan Road dans la campagne d’Afrin, alors qu’il se trouvait dans sa voiture qui a été prise pour cible. En juillet 2020, Shuja al-Muhammad, un dirigeant de l’EI a été abattu dans la province nord d’Alep. De nombreux autres chefs terroristes ont connu le même sort sur le territoire syrien.

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