Le président français Emmanuel Macron a annoncé dans la nuit du 15 au 16 septembre, le meurtre de Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Dans un message Twitter, le président de la République a qualifié cette opération des forces militaires françaises de “succès majeur”.
Adnan Abou Walid Al-Sahraoui était un membre du Front Polisario, le mouvement indépendantiste du Sahara Occidental, avant de rejoindre le groupe al-Qaida au “Maghreb islamique” (AQMI). Il a ensuite fondé l’Etat islamique du Grand Sahara en 2015.
Selon l’armée françaises, Adnan Abou Walid Al-Sahraoui est à l’origine de la plupart des opérations terroristes dans la région aux frontières non définies, qui engloberait le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
La région du Sahel est régulièrement ciblée par les attaques de deux organisations terroristes : le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda, et l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
Lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France) de janvier 2020, Adnan Abou Walid Al-Sahraoui a été désigné comme “ennemi prioritaire” au Sahel.
“Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel”, a écrit Emmanuel Macron dans son message sur Twitter. Il a également rendu hommage à de “tous (les) héros morts pour la France au Sahel dans les opérations Serval et Barkhane”.
Florence Parly, la ministre française des Armées, a de son côté salué “un coup décisif contre ce groupe terroriste. Notre combat continue”.
En juin et juillet 2021, plusieurs dirigeants de l’Etat islamique au Grand Sahara ont été tués ou capturés par la force militaire française Barkhane et ses alliés au Sahel. L’opération Barkhane a pour stratégie la lutte contre les groupes djihadistes armés opérant dans toute la région.
