Quatre officiers appartenant à la Confrérie des Frères musulmans ont été arrêtés au Soudan

Le Comité chargé de la récupération des fonds volés du Soudan a annoncé hier l’arrestation de 4 officiers affiliés à la Confrérie des Frères musulmans. L’arrestation a eu lieu au cours d’un repas organisé ce mois de Ramadan sur la place de la Liberté à Khartoum, la capitale soudanaise, pour la rupture du jeûne.

Selon les médias soudanais, étaient présents à ce repas des cadres de la “sécurité populaire”, qui représente la branche secrète de la Confrérie dans le pays. Parmi eux, Muhammad al-Majdoub, Osama Tawfiq, ainsi qu’un certain nombre de cadres appartenant à l’organisation terroriste et des membres d’un service de renseignement récemment dissous.

Dans une déclaration publiée hier, samedi 17 avril 2021, le Comité a rapporté qu’un certain nombre de Frères musulmans avaient organisé vendredi un “Iftar” (rupture du jeûne) sur la place de la Liberté et diffusé des vidéos de l’évènement sur les réseaux sociaux.

Le Comité a déclaré : “Les séquences vidéo ont démontré que le repas n’était pas vraiment un évènement de nature sociale, mais plutôt un rassemblement politique du Parti du Congrès national dissous.”

Il a souligné que ce rassemblements représentaient une infraction à la loi sur le démantèlement du régime des trente et le recouvrement des fonds publics pour l’année 2019, (amendement en 2020).

Selon le communiqué, le Comité a pris des mesures juridiques contre le groupe participant au rassemblement immédiatement après la publication de ces vidéo sur internet. Des membres des forces de l’ordre et de la sécurité soudnaise se sont rapidement rendus sur les lieux et ont arrêté quatre policiers, entre autres participants.

Plusieurs des individus présents ont néanmoins réussi a fuir. A l’issue des vérifications qui ont été menées après les arrestations, il est apparu que le groupe était composé d’un officier gradé du service de santé des armées, de deux officiers du service général du renseignement, et d’un officier de police. Ils ont tous été remis au service de renseignement militaire et à la police.

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