Washington – Doha ; une alliance déraisonnable

L’alliances entre les Etats-Unis et le Qatar est devenue un handicap pour Washington et ses alliés historiques. La richissime monarchie du Golfe finance et héberge des terroristes qui menacent à la fois les forces américaines et celles de leurs alliés. Le Qatar pense que cet équilibre entre terroristes et alliés est protégé parce que le pays accueille la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient.

Une base américaine devrait permettre aux Etats-Unis de peser sur le pays qui l’accueille, et non pas sur l’Iran, le Hamas, le Hezbollah ou les Houthis.

Le Qatar compte sur le fait que l’accueil d’une base militaire américaine d’une telle importance stratégique met Doha à l’abri des conséquences liées au financement et au soutien des attaques perpétrées par le Hamas contre Israël, et à l’aide offerte à l’organisation terroriste pour continuer à exister et mener d’autres opérations de ce type à l’avenir, tel que cela a été promis par les dirigeants du Hamas depuis les palaces de Doha, ou ils résident.

Comment le bureau politique du Hamas s’est-il retrouvé dans la capitale d’un allié des États-Unis ? L’ambassadeur du Qatar aux États-Unis affirme qu’en 2012, l’administration Obama a demandé à son pays d’établir des « lignes de communication indirectes » avec le Hamas. Doha a gravement mal interprété cette requête. Il n’a certainement pas été question de donner des milliards de dollars au Hamas, ni d’offrir à ses dirigeants une tribune sur la chaine controversée Al Jazeera pour appeler au djihad.

Il serait temps d’informer clairement le Qatar qu’il met en danger ses relations avec les États-Unis en apportant un soutien matériel à des groupes terroristes désignés. Le Qatar agit clairement comme un État soutenant le terrorisme et ne devrait pas être autorisé à utiliser le système bancaire américain pour contourner les sanctions existantes, bien que non appliquées, concernant le financement de l’Iran et de ses mandataires terroristes.

Les États-Unis doivent cesser d’affirmer que le Qatar est un acteur majeur dans la région du Moyen-Orient. Il est bien aisé pour les chefs terroristes désignés d’intimider le petit royaume pour qu’il donne davantage d’argent et fasse davantage de concessions. Doha est une banque qui ne demande rien à Téhéran ou à ses mandataires terroristes pour s’assurer des milliards. Le Qatar n’a pas obtenu de résultats. Il n’a fait que ce en quoi il excelle : manipuler l’argent.

Les États-Unis sont devenus le meilleur allié que le Qatar puisse acheter, qu’il s’agisse de corrompre des fonctionnaires ou d’acheter le soutien et le silence d’institutions, du sénateur Bob Menendez au sénateur Lindsey Graham, de Texas A&M à l’université de Cornell. Le Qatar utilise son influence et le produit des investissements américains pour voler les propriétés intellectuelles, financer le terrorisme et attiser le sentiment anti-israélien et anti-américain en finançant des universités, des groupes pro-Hamas, ainsi que sa propre machine de propagande, Al Jazeera.

Washington dispose de tous les outils pour sanctionner et désigner les principaux acteurs de ce marasme. La simple menace de désavantager Doha et de geler les fonds de ses sociétés écrans entraînerait une réponse rapide et favorable.

Il est temps de dévoiler le soutien financier du Qatar aux groupes de réflexion, universités, lycées, hommes politiques, journalistes et entreprises américains. Le Qatar ne peut pas financer le Hamas et les talibans tout en achetant de l’influence aux États-Unis pour faire taire les critiques et s’assurer la validation des politiciens.

Le Congrès doit intervenir et annuler la prolongation de 10 ans de la base militaire au Qatar, qui a été discrètement mise en place dans les coulisses de la Maison Blanche par M. Biden et qui a été accélérée à mesure que les projecteurs se braquaient sur les relations douteuses du Qatar.

Il convient également de désigner le réseau Al Jazeera par ce qu’il est vraiment : un agent étranger qui promeut le terrorisme et le sentiment anti-israélien et anti-américain. Washington doit transférer sa base hors du Qatar et désigner officiellement le Qatar comme un État soutenant le terrorisme.

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