Irak : La proposition de Moqtada al-Sadr n’a obtenu aucune réponse

Le religieux irakien Moqtada al-Sadr a annoncé samedi n’avoir obtenu aucune réponse à la proposition soumise aux Nations unies concernant la tenue d’une séance de dialogue public avec les partis politiques du pays pour résoudre la crise.

Parallèlement à l’escalade entre le Cadre de coordination et le mouvement sadriste, les dirigeants politiques locaux et de nombreux pays appellent au calme et au dialogue entre les parties pour résoudre la crise, alors que les forces locales, régionales et internationales craignent que l’Irak ne sombre dans le chaos.

Ces appels se heurtent à l’insistance du Cadre de coordination à former un gouvernement majoritaire dirigé par son candidat, Mohammed Shia Al-Soudani, pendant que le mouvement sadriste insiste pour dissoudre le Parlement et organiser des élections anticipées.

Al-Sadr a déclaré dans un message publié sur sa page Twitter : “Nous avons soumis une proposition aux Nations Unies pour une session de dialogue, et même un débat public diffusé en direct avec tous les partis politiques, mais nous n’avons pas reçu de réponse tangible de leur part.”

“La réponse est passée par le médiateur, et elle n’incluait rien sur la réforme, les revendications des révolutionnaires, ou ce dont souffre le peuple, et ils n’ont donné aucune importance à ce qui se passe”, a-t-il déclaré.

Al-Sadr a ajouté : “Je ne m’assoirai pas avec les corrompus.”

“Nous demandons à chacun d’attendre nos autres étapes concernant la politique qui consiste à ignorer ce qui est arrivé à l’Irak et à son peuple en raison de la corruption et de la dépendance.”, a-t-il poursuivi.

Jeudi, le mouvement sadriste a annoncé son rejet des résultats de la réunion de dialogue national qui s’est tenue mercredi, et a accusé la plupart des participants de chercher à “garder le siège.”

Le mouvement sadriste était absent de la session de dialogue convoquée par le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, et à laquelle assistaient les dirigeants des forces politiques pour rechercher une solution à une crise qui dure depuis plus de dix mois et qui a empêché la formation d’un nouveau gouvernement.

Outre les dirigeants des forces politiques et Moustafa al-Kazimi, le président irakien Barham Salih, le président du Parlement Mohammed Rikan Hadid al-Halbousi, et le président du Conseil supérieur de la magistrature, Baeq Zaidan, ont participé à la réunion de dialogue, en présence de Jeanine Antoinette Plasschaert, l’envoyée spéciale des Nations Unies en Irak.

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