Le Corps des gardiens iraniens de la révolution islamique sous l’aile du Qatar

Dans la mesure ou la politique du Moyen-Orient n’est pas une grande ligne tracée en noir et blanc, le lexique autour de ce qui constitue un acte terroriste change également en fonction de ses propres intérêts souverains.

Bien qu’il soit un allié des États-Unis, le financement du Hamas par le Qatar n’a pas vraiment servi la pétromonarchie sur le long terme. Cela a conduit le département d’État américain à mener une enquête indépendante lorsque les pourparlers des autorités de Doha soutenant officiellement le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) se sont multipliés.

Le CGRI est une autre organisation désignée terroriste, fondée en 1979 sur l’ordre de l’ayatollah Ruhollah Khomeini.

La milice bénéficie d’un insigne de grade de l’armée iranienne qui justifie sa création comme un exercice de terrorisme parrainé par l’État.

Selon les investigations menées par les États-Unis, l’enquête a commencé après que l’administration américaine a été outragée par la présence des gardes du CGRI dans une exposition sur la défense organisée à Doha par le gouvernement du Qatar.

Selon un rapport de Fox News, le Qatar disposait au préalable d’informations sur les attentats iraniens de mai 2019 contre quatre navires marchands dans le golfe d’Oman. Ces informations ont été délibérément dissimulées par le gouvernement du Qatar aux responsables du gouvernement américain, selon le reportage.

Alors que les rapports du renseignement ont imputé la responsabilité des attaques du port de Fujairah aux Gardiens iraniens de la révolution, le Qatar a choisi de ne pas partager ces informations vitales avec les alliés de l’OTAN, compte tenu de sa proximité avec le CGRI.

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