Le Qatar, quartier général du djihad mondial et du terrorisme d’État

Dans un rapport publié par la Fondation Usanas, un groupe de réflexion sur la géopolitique et la sécurité basé en Inde, il a été révélé que l’association caritative Cheikh Eid Ben Mohammad Al Thani, basée au Qatar, également appelée “Eid Charity”, a versé des millions de dollars depuis 2008 aux organisations affiliées au « wahhabisme », une école de la doctrine islamique extrémiste.

Le Qatar est une monarchie péninsulaire islamiste qui a fondé sa souveraineté stratégique sur l’islam en tant que politique d’État. Cependant, dans le monde arabe, il a souvent été accusé de parrainer des organisations terroristes et leurs financiers sur son territoire. Que cela soit à travers les fondements idéologiques de la société qatarie moderne basés sur la doctrine des Frères musulmans, ou en soutenant ouvertement des organisations terroristes désignées par les États-Unis comme le Hamas, il offre un refuge de premier choix aux terroristes internationaux.

En tant que proche allié des États-Unis, le Qatar héberge le quartier général régional du commandement central du Pentagone à la base aérienne d’al-Udeid, utilisée par la marine américaine qui patrouille dans la région du Golfe. En parallèle, il a accueilli les dirigeants de l’État islamique à de nombreuses reprises pour tenir des pourparlers avec les puissances mondiales. Récemment, une campagne de dons destinée à des groupes islamistes indiens pour diffuser la pensée wahhabite en Inde, a reçu le soutien des membres de la famille royale du Qatar.

Le Qatar flirte quotidiennement avec les terroristes. Ses relations avec les groupes terroristes ont éclaté au grand jour. Toutefois, le détenteur de la liste grise du GAFI (Groupe d’Actions Financières) a eu le courage de sermonner l’Inde sur les droits des minorités religieuses lors de la récente polémique autour des propos de Nupur Sharma. Voici un aperçu des interactions du Qatar avec les organisations terroristes et les milices extrémistes.

Relations avec les Frères musulmans

La Confrérie des Frères musulmans, l’organisation panislamiste du XXe siècle qui a émergé en Égypte pour promouvoir les idéaux de la charia et du conservatisme religieux, a depuis toujours recueilli le soutien du Qatar et de la Turquie au-delà de ses bases en Égypte. Les érudits affirment que son influence idéologique, sociale et politique au Qatar est rattachée au Cheikh Yusuf al-Qaradawi, un érudit musulman extrémiste disciple de l’école de la Confrérie, qui s’est rendu au Qatar pour diffuser ses enseignements.

La Confrérie des Frères musulmans est désormais une organisation terroriste désignée à Bahreïn, en Russie, en Syrie, en Arabie saoudite et même en Égypte. Dans le domaine ultra-conservateur de l’islam, les Frères musulmans représentent un des bras du soft-power islamiste du Qatar. Pendant le règne de l’ancien président égyptien soutenu par les Frères musulmans, Mohamed Morsi, ce dernier avait bénéficié d’un prêt de 7,5 milliards de dollars octroyé par le gouvernement du Qatar. Le gouvernement de Morsi a également été aidé par le Qatar en matière d’approvisionnement en énergie. A la même époque, des transactions financières secrètes entre Doha et les Frères musulmans ont été signalées.

Soutien ouvert au Hamas

En tant que monarchie péninsulaire du Moyen-Orient, le Qatar entend devenir un acteur clé dans la géopolitique de la région. La question israélo-palestinienne a toujours été au cœur de la lutte entre le monde occidental et le monde arabe pour établir une hégémonie stratégique sur le Moyen-Orient. Cependant, la politique du Golfe est plus dynamique qu’il n’y paraît, étant donné l’enchevêtrement des intérêts entre les différents pays.

Le Qatar, qui est un allié des États-Unis, fournit depuis longtemps un soutien financier aux organisations terroristes et aux groupes extrémistes désignés par Washington et ses alliés. Par exemple, sur la question israélo-palestinienne, le Qatar soutient que son engagement auprès du Hamas, une organisation palestinienne désignée terroriste, peut aider à établir la paix entre les deux pays.

Khaled Meeshal, l’ancien chef du Hamas a continué à vivre au Qatar pendant longtemps. Meeshal aurait possédé un certain nombre de propriétés commerciales dans le pays, et il a ouvertement organisé des conférences de presse au nom des organisations terroristes dans la capitale qatarie.

En mai 2021, lorsque la situation entre la Palestine et Israël s’est aggravée après que le Hamas a pris pour cible des civils israéliens avec des tirs d’obus dans les airs, le Qatar a promis une contribution de 500 millions de dollars pour les travaux de reconstruction dans la bande de Gaza dominée par le Hamas. Le soutien du Qatar à l’organisation terroriste a, une fois de plus, accentué les craintes que la monarchie islamiste fournisse à nouveau son soutien financier au Hamas et à d’autres organisations terroristes internationales.

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