Youssef al-Fichi, un dangereux terroriste aux commandes au sein de la milice houthie

Les apparitions du chef houthi Youssef al-Fichi se sont multipliées dernièrement, avec des discours sur l’armistice, la guerre et le Conseil de commandement présidentiel. Al-Fichi a reconnu que le Conseil présidentiel menace l’existence de la milice houthie qui craint la présence de Tariq Saleh parmi les membres du Conseil.

Un dangereux terroriste

Youssef Al-Fichi est considéré comme l’un des dirigeants les plus dangereux ayant pris part au du coup d’État des Houthis. Il est connu comme étant l’administrateur des relations des Houthis avec leurs opposants, et comme un homme indigne de confiance qui viole les pactes et les accords qu’il conclut avec d’autres parties pour permettre à sa milice de se déplacer d’une zone à l’autre.

Al-Fichi, surnommé “Abou Malik”, a suivi les étapes de l’éducation sectaire des Houthis jusqu’à se hisser aux premiers rangs des chefs de milices.

Sa formation militaire

Youssef al-Fichi a reçu une formation militaire à Téhéran et dans le sud du Liban sous le contrôle des gardiens iraniens de la révolution islamique et du Hezbollah. Il est parti en 2003 pour revenir plus tard avec tout le savoir-faire iranien en matière de négociation, de contournement de restrictions et d’accords, et de brutalité pour atteindre un objectif quels que soient les crimes qu’il exige.

Al-Fichi s’est présenté comme une figure politique modérée et un interlocuteur tribal chargé par le chef de la milice, Abdul-Malik al-Houthi, de conclure des accords avec les forces politiques et les tribus.

Déplacement des salafistes et bombardement des mosquées

Al-Fichi a œuvré pour établir une alliance politique avec le Parti du Congrès et a dirigé en 2013 le processus de déplacement des salafistes de la ville de Dammaj vers celle de Saada. Il a en outre organisé des bombardements de mosquées et de centres d’apprentissage du Coran ainsi que des assauts sur des maisons, provoquant le déplacement de plus de 10 000 habitants de Dammaj et d’autres régions de la province.

Al-Fichi a été l’architecte de “l’accord pour la paix et un partenariat national” que les milices ont signé en 2014 avec les parties yéménites. Cet accord avait été salué par le gouvernement yéménite avant que les Houthis ne l’enfreignent en continuant à renverser les villes et en assiégeant le président Ali Abdallah Saleh, à qui ils ont imposé une assignation à résidence durant laquelle ils ont annoncé leur coup d’État.

Lors de la prise de la capitale du Yémen par la milice Houthie, al-Fichi a dirigé un certain nombre qui ont pillé les maisons des dirigeants du gouvernement légitime et de la Banque centrale.

Un fugitif recherché

Avec la nomination du chef houthi, Mehdi Hussein al-Machat, à la tête du Conseil politique suprême, al-Fichi a repris ses fonctions de représentant spécial du chef de la milice. Il a ensuite été nommé au comité de réconciliation créé par les milices comme façade pour dissimuler ses missions suspectes.

Youssef al-Fichi a également travaillé dans la contrebande d’armes et de drogue grâce à sa relation avec le célèbre trafiquant d’armes et chef houthi, Fares Manna.

Al-Fichi est le recherché n°23 sur la liste de la coalition arabe.

Source : Al-Marjie

Related articles

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here