Le quotidien al-Sharq al-Awsat (Moyen-Orient) a rapporté ce jour qu’un tribunal a reconnu une Suédoise coupable de crimes de guerre pour n’avoir pas empêché la conscription de son fils de 12 ans en Syrie, où il a été tué.
La femme nie encore toutes les accusations portées contre elle. “Le tribunal a condamné Lina Ishak à six ans de prison pour une grave violation du droit international et un grave crime de guerre”, a déclaré aujourd’hui (vendredi) le tribunal de district de Stockholm.
Le verdict stipulait : “En tant que gardienne des droits de tutelle de son fils, elle n’a pas empêché Joan (le fils) d’être recruté… par des criminels inconnus et d’être utilisé comme enfant soldat dans les rangs de l’Etat islamique dans le cadre du conflit armé en Syrie.”
La Suédoise de 49 ans, rentrée de Syrie en 2020, est devenue le premier cas connu en Suède contre lequel de telles accusations sont portées.
L’enfant né en 2001 est décédé il y a environ cinq ans. L’Organisation des Nations Unies indique que le recrutement d’enfants de moins de 15 ans est interdit par le droit international humanitaire et constitue un crime de guerre selon les normes de la Cour pénale internationale.
La loi suédoise permet aux tribunaux de poursuivre les crimes contre le droit international commis à l’étranger.
