La Chine et l’Iran commencent à mettre en œuvre leur accord stratégique

La Chine a confirmé samedi le début de la mise en œuvre d’un accord stratégique avec l’Iran pour dynamiser la coopération économique et politique entre les deux pays.

La Chine et l’Iran ont signé l’accord l’année dernière après des négociations qui ont duré des années. Ce vaste partenariat devrait couvrir plusieurs secteurs vitaux, notamment l’énergie, la sécurité, les infrastructures et les communications.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, et son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian, ont annoncé le lancement de la mise en œuvre de l’accord hier à l’occasion d’une réunion à Wuxi, dans l’est de la Chine, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

Peu de détails ont été divulgués, mais le New York Times avait indiqué l’an dernier que l’accord assurerait à la Chine des approvisionnements réguliers en pétrole.

La Chine était le premier partenaire commercial de l’Iran et l’un de ses plus gros acheteurs de pétrole avant que l’ancien président américain Donald Trump ne réimpose des sanctions à l’Iran en 2018, pour metre un frein à l’activité nucléaire de la République islamique.

La Chine a officiellement cessé d’importer du pétrole d’Iran, mais les analystes affirment que le pétrole iranien entre toujours en Chine sous forme d’exportations provenant d’autres pays.

Selon le ministère des Affaires étrangères, Wang a déclaré vendredi à son homologue iranien que la Chine continuerait à “s’opposer aux sanctions unilatérales et illégales imposées à l’Iran”.

La rencontre entre Wang et Abdullahian a eu lieu en pleins pourparlers à Vienne pour sauver ce qui reste de l’accord international sur le programme nucléaire iranien. L’accord de 2015 entre l’Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne avait permis de lever les sanctions contre Téhéran en échange de restrictions sur son activité nucléaire. Mais les États-Unis se sont retirés de l’accord en 2018 et ont réimposé des sanctions à l’Iran, incitant ce dernier à revenir sur ses engagements.

Les pourparlers de Vienne ont repris fin novembre, après avoir été suspendus en juin à la suite de l’élection d’un gouvernement conservateur radical à Téhéran.

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères a cité Wang qui a déclaré à son homologue iranien hier (vendredi) que la Chine considère les États-Unis comme responsables de l’impasse ou se trouve l’accord nucléaire de 2015.

Related articles

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here