L’Iran achète des pièces de drones à la Chine et les envoie à ses milices dans les zones de conflit

Un rapport publié par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a révélé que l’Iran avait secrètement acheté des pièces de drones à la Chine pour les revendre à des milices soutenues par le régime iranien, afin que celles-ci mènent des frappes contre des cibles occidentales, a rapporté le journal britannique “The Sun”.

Les drones, également connus sous le nom de véhicules aériens sans pilote (UAV), sont contrôlés à des kilomètres de distance.

Selon le rapport obtenu par le Conseil de la Résistance de sources à l’intérieur du pays, les forces armées iraniennes exportent ces drones après assemblage vers la Syrie, l’Irak, le Liban et le Yémen.

Selon le journal britannique, un avion de chasse Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force britannique a récemment abattu un drone préjugé appartenant à des milices soutenues par l’Iran, ayant survolé la base aérienne américaine d’al-Tanf dans le sud de la Syrie.

Le même jour, l’armée américaine a déclaré avoir également abattu l’un des deux drones menaçant cette base militaire.
Le rapport soutient que les drones sont expédiés en pièces détachées puis assemblés dans le pays qui les reçoit par des mercenaires locaux formés par les Iraniens.

Le rapport du Conseil national de la Résistance iranienne a affirmé que la République islamique utilise les drones “comme outil pour encourager le conflit et le terrorisme dans la région”, indiquant que l’actuel responsable des achats de drones à la Chine est le Général Karim Akbarlo.

La société Ghazanfar Roknabadi Industries of Iran, situé à Karaj dans le sud du pays, serait chargée de l’assemblage des pièces destinées à fabriquer les drones.

Le rapport a précisé que les matières premières utilisées pour la fabrication des drones, comme les fibres optiques, entre autres, sont importées de Chine.

Selon le rapport, les commandants des drones des Gardiens iraniens de la révolution islamique sont stationnés dans les villes de Palmyre, Deir ez-Zor, al-Bukamal et à l’aéroport d’al-Mazzeh à Damas. Les pièces détachées comme les moteurs, sont achetées directement en Chine et expédiés vers les zones de conflit où elles sont assemblées.

Une autre zone de guerre que le régime iranien tente d’influencer est l’Irak, où il aurait envoyé des drones à ses milices pendant des années, toujours selon le rapport. Des groupes fidèles à l’Iran utilisent des drones kamikazes pour lancer des attaques à grande échelle contre les forces de la coalition internationale stationnées en Irak, ciblant les forces de la coalition et les sous-traitants civils.

Le rapport a ajouté que l’Iran avait formé des membres du Hezbollah libanais à la fabrication de drones.
Selon certaines allégations, une entreprise militaire iranienne a bénéficié d’un contrat d’une valeur de deux millions de dollars du régime pour produire des drones pour le Hezbollah.

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