Joe Biden souhaite mettre en place un taux international d’imposition minimal des entreprises

Le président américain Joe Biden a défendu lundi sa proposition d’augmenter l’impôt des entreprises pour aider à financer les énormes dépenses en infrastructures aux États-Unis. Selon l’agence de presse Reuters, Biden aurait affirmé qu’il ne craignait absolument pas que la hausse des impôts nuise à l’économie.

Après son retour à Washington de la station présidentielle de Camp David où il a passé le week-end, Joe Biden a déclaré aux journalistes qu’il n’y avait “aucune preuve” que l’augmentation des taxes qu’il proposait puisse faire fuir les entreprises des États-Unis.

Lundi, la secrétaire au Trésor américain Janet Yellen a déclaré qu’elle travaillait aux côtés des pays du G20 pour parvenir à un accord sur un impôt global minimum imposé aux entreprises, afin de mettre fin à “la concurrence vieille de 30 ans dans la réduction des impôts sur les sociétés”.

Dans un discours préparé devant le Chicago Council on Global Affairs, Janet Yellen a déclaré que lors de sa participation cette semaine aux réunions annuelles du Fond monétaire international et de la Banque mondiale, elle chercherait à faire avancer les discussions sur le changement climatique, à fournir des vaccins, et à encourager les pays à soutenir une forte reprise économique mondiale.

La secrétaire au Trésor américain a souligné l’importance pour les gouvernements d’assurer “des systèmes fiscaux stables avec des revenus suffisants pour être dépensés dans les biens publics et pour faire face aux crises, et pour que tous les citoyens supportent leur juste part du fardeau dans les dépenses de l’Etat”.

D’autre part, un responsable du Trésor américain a affirmé aux journalistes que la participation des principales puissances économiques à la proposition mondiale de l’impôt minimum est nécessaire pour qu’elle réussisse. Il a déclaré que les États-Unis utiliseraient leur législation fiscale pour empêcher les entreprises de transférer des bénéfices ou des sièges sociaux vers des paradis fiscaux, et encourageraient d’autres grandes économies à leur emboîter le pas.

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