Le gouvernement américain acte une nouvelle fois sa rupture avec la politique de Donald Trump

Pour acter une nouvelle fois sa rupture diplomatique avec la politique “sélective” et “silencieuse” de l’ancien président américain Donald Trump, l’administration de Joe Biden a promis de défendre les droits humains “partout” dans le monde, y compris chez ses alliés.

“Nous utiliserons tous les outils de notre diplomatie pour défendre les droits humains”, a t-on déclaré à Washington.

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a présenté le rapport annuel de la diplomatie américaine concernant les droits de l’homme en déplorant: “La tendance pour les droits humains continue d’aller dans la mauvaise direction” dans “toutes les régions du monde.”

Antony Blinken a particulièrement pointé du doigt “le génocide commis contre les Ouïghours majoritairement musulmans” dans la région de Xinjiang en Chine, et la répression des forces armées en Birmanie, contre les manifestants qui ont protesté contre le coup d’Etat en février 2021.

Il a également dénoncé les “arrestations d’opposants” russes, la “violence contre les manifestants au Bélarus”, les “abus infligés aux habitants du Yémen”, les “atrocités” commises en Ethiopie dans la région du Tigré, ainsi que les “exécutions, disparitions forcées et actes de torture commis par le régime syrien”.

Le secrétaire d’Etat américain n’a toutefois fait aucune allusion à des mesures punitives contre ces pays. Il convient de noter que mesures de sanctions actuellement en vigueur contre la Chine et la Birmanie ne donnent aucun résultat tangible.

“Nous utiliserons tous les outils de notre diplomatie pour défendre les droits humains et tenir pour responsables ceux qui perpètrent des abus”, a prévenu Antony Blinken, précisant que le gouvernement américain ferait toujours au mieux pour de mener des actions “coordonnées” avec ses alliés, comme il l’a fait récemment contre la Russie, la Birmanie ou la Chine.

Il a insiste sur le fait que la nouvelle administration américaine de Joe Biden s’opposerait aux “violations des droits humains partout où elles se produisent et sans se soucier de savoir si les responsables sont des adversaires ou des partenaires”.

A ce sujet, il a déclaré : “Certains affirment que les Etats-Unis ne doivent pas prendre la peine de défendre avec force les droits humains, ou que nous ne devrions souligner les abus que dans certains pays.”

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