Le Qatar vu par la presse du Moyen-Orient

Dans la période qui a suivi le boycott du Qatar par les quatre pays arabes ayant appelé à lutter contre le terrorisme (Bahreïn, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Égypte), les journaux bahreïnis ont concentré tout leur intérêt sur la crise qatarie.

Dans son numéro intitulé “Qatar’s Black Day”, le journal Al-Watan (La Patrie) a qualifié cette crise de “sombre occasion” qui rappelle la terrible hostilité du Qatar envers ses voisins du golfe Persique et les pays du monde arabe, notant que la trahison du Qatar, qui dure depuis des décennies, se poursuit encore grâce à sa farouche détermination à semer le chaos et à propager le terrorisme dans le monde.

Un autre article du rédacteur en chef des affaires internationales du journal, rédigé sur le thème “1095 jours depuis le boycott… L’intransigeance du Qatar continue”, a soutenu que les quatre pays arabes avaient boycotté le Qatar en raison de son ingérence dans leurs affaires internes, de son soutien aux organisations terroristes, et de ses tentatives de rapprochement avec l’Iran à leurs dépens.

Le rédacteur a souligné que les efforts de réconciliation avec le Qatar se trouvaient dans l’impasse malgré les énormes dommages que le boycott lui a infligé et l’urgence d’y mettre un terme.

Dans un autre article intitulé “Qatar… World Terrorism State Sponsor”, le même rédacteur a déclaré que le nom du Qatar a toujours été associé aux actes terroristes et au soutien des organisations extrémistes.

Il a indiqué que les quatre pays avaient appelé le Qatar à cesser de mettre des fonds et des plateformes médiatique au service du terrorisme, et d’offrir un refuge aux terroristes, notant que Doha apporte son soutien à l’Iran, l’État parrain du terrorisme dans la région, ainsi qu’à ses entités terroristes affiliées comme le Hezbollah, les Houthis, les Brigades Al-Ashtar, Ahrar Al-Bahreïn et bien d’autres.

Le journal a également fait la lumière sur la branche médiatique terroriste du Qatar, la chaîne satellite Al-Jazeera, connue pour ses calomnies et rumeurs et conçue pour tromper les téléspectateurs arabes et promouvoir tout ce qui vise à servir l’agenda du Qatar dans la région, dont son objectif d’anéantir des Etats et des armées.

Il a ajouté que la chaîne qatarie promeut la doctrine radicale dans la région en diffusant des interviews de dirigeants d’organisations extrémistes.

D’autre part, le journal a publié un sondage dans lequel les citoyens ont majoritairement critiqué la politique du Qatar envers Bahreïn, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte, et approuvé les mesures prises par les quatre pays contre Doha en raison de son rôle subversif.

La rédaction a par ailleurs souligné les violations des droits de l’homme au Qatar, citant le retrait de la citoyenneté aux personnes qui s’opposent au régime et aux bédoins qui dénoncent son soutien au terrorisme, en plus des traitements inhumains infligés aux travailleurs immigrés, en particulier pendant la pandémie du Covid-19, comme l’ont révélé de nombreux rapports internationaux.

Le journal a également contacté un certain nombre d’hommes politiques et de militants des droits de l’homme, qui ont confirmé que les trois années de boycott avaient révélé les efforts continus du Qatar pour déstabiliser Bahreïn et s’immiscer dans ses affaires internes par le biais de l’escalade médiatique, du soutien aux activités terroristes armées, du financement des groupes affilés à l’Iran au mépris des conventions, des accords et des principes du droit international.

Le journal “Akhbar Al-Khalidj” (Actualité du Golfe) a également soulevé la question du Qatar dans un article intitulé “Trois ans après le début de la crise du Golfe, le Qatar est toujours désaccordé”. Le Dr Omar al-Hassan a souligné que Bahreïn, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte n’ont pas eu d’autre choix que de boycotter Doha pour l’exhorter à modifier son attitude et atteindre les objectifs pour lesquels le Conseil de coopération du Golfe a été créé dans les années 1980.

Le journal a noté que les raisons qui ont conduit au boycott du Qatar sont toujours d’actualité. Doha continue de soutenir le terrorisme, de s’ingérer dans les affaires des pays de la région et d’utiliser ses médias pour promouvoir les discours haineux et déformer les faits. Il a estimé que les trois années de boycott avaient prouvé le bien-fondé de la décision prise par les quatre pays ayant appelé à combattre le terrorisme.

Related articles

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here