Un officier tué dans une attaque à l’arme blanche près du Pentagone

Un policier a été poignardé mardi 3 aout à proximité du Pentagone. Des coups de feu ont été entendus près d’un arrêt de bus à quelques mètres du bâtiment qui a été mis en état d’alerte vers 10H40 (16H40 en France), et les employés ont été appelés à rester à l’intérieur. Le suspect, abattu par les forces de l’ordre, est mort sur le coup selon les médias américains.

Au moment des faits, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, et le général Mark Milley, chef d’État-Major des armées américaines, étaient en réunion à la Maison Blanche avec le président Joe Biden.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré que Lloyd Austin s’était rendu sur les lieux pour s’entretenir avec les officiers.

L’Etat d’alerte a été levé vers 12h10. A l’exception de la zone qui entoure la scène de crime, toutes les autres issues ont été réouvertes.

“L’incident est terminé, la zone est sécurisée, et le plus important, c’est que notre communauté n’est plus menacée”, a déclaré Woodrow Kusse, le chef de la force de protection du Pentagone.

Le décès de l’officier a été confirmé à l’Associated Press par des responsables. Le département de police du comté de Fairfax a présenté ses condoléances via Twitter et des dizaines de policiers se sont rassemblés devant l’hôpital ou se trouvait leur collègue pour lui rendre hommage. Mark Warner, le sénateur démocrate de Virginie a également présenté ses condoléances aux proches de la victime sur Twitter. “Je suis terriblement attristé par le décès d’un policier du Pentagone, qui a été tué ce matin lors d’un acte de violence insensée”, a-t-il écrit.

Plusieurs heures après le drame, les circonstances de ces évènements restent floues. Woodrow Kusse a fait référence à plusieurs blessés sans en préciser le nombre, et a refusé de confirmer le décès de la victime suite à une attaque à l’arme blanche tandis que l’assaillant a été tué par balle. Il a seulement déclaré qu’un officier a été attaqué et que “des coups de feu ont été échangés”, expliquant “qu’il ne pouvait pas compromettre l’enquête en cours”.

“nous ne recherchons pas activement un autre suspect pour le moment”, a t-il indiqué, ajoutant que le FBI menait l’enquête.

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