La COP28 sera le premier sommet sur le climat à se pencher sur les questions liées à la santé

Le prochain sommet des Nations unies sur le changement climatique qui se tiendra à Dubaï en novembre de cette année sera le premier à examiner en profondeur les questions liées à la santé, avec une réunion des ministres mondiaux de la santé visant à mettre en évidence l’impact de la crise climatique sur la santé et le bien-être de l’humanité.

Des ministres du monde entier sont réunis à Berlin cette semaine pour le dialogue de Petersberg sur le climat, une réunion annuelle sur le climat organisée par le gouvernement allemand.

Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a déclaré le 2 mai : « Nous serons la première COP à consacrer une journée à la santé et la première à accueillir une réunion ministérielle sur la santé et le climat. Nous devons élargir notre définition de l’adaptation pour permettre la résilience climatique mondiale, transformer les systèmes alimentaires et améliorer la gestion des forêts, l’utilisation des terres et de l’eau ».

La crise climatique risque d’alourdir la charge qui pèse sur des systèmes de santé mondiaux déjà submergés. En plus de devoir faire face aux conséquences des catastrophes climatiques comme les vagues de canicule, les inondations et les sécheresses, les médecins seront confrontés au stress exacerbé des patients en raison de la hausse des températures, qui favorise la propagation de vecteurs de maladies tels que les moustiques.

A la conférence de Berlin, Sultan Al Jaber, a promis d’utiliser la COP28 pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris de 2015.

Au prochain sommet, les pays évalueront pour la première fois de façon officielle les progrès accomplis depuis Paris, un processus connu sous le nom de « bilan mondial ». Il en ressortira sans doute que la plupart des pays sont loin d’atteindre les objectifs de réduction de gaz à effet de serre indispensables pour limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C, la visée la plus stricte des deux objectifs de l’accord de Paris.

« Le dernier rapport du GIEC a déjà montré clairement que nous sommes loin du compte. C’est un moment de clarté que nous devons affronter en toute honnêteté. Nous en voyons déjà les conséquences, qu’il s’agisse de l’élévation du niveau des mers, des mauvaises récoltes ou de l’insécurité alimentaire, hydrique et énergétique. Tout le monde est concerné et les communautés les plus vulnérables, dans l’ensemble du Sud, qui ont le moins contribué au changement climatique, sont les plus touchées », a ajouté M. Al Jaber aux ministres lors du dialogue de Petersberg.

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