Les consultations ont commencé ce mercredi au siège du CCG en Arabie saoudite et devraient se poursuivre jusqu’au 7 avril.
“Une solution pacifique est le seul moyen de mettre fin à la crise au Yémen”, a déclaré le secrétaire général du CCG, Nayef al-Hajraf, dans son discours à la séance d’ouverture.
Il a affirmé qu’il espérait voir les consultations à Riyad contribuer à atteindre la paix au Yémen.
Nayef al-Hajraf a ajouté que “l’accord de Riyad constitue une feuille de route au Yémen, et que la réalisation de ses dispositions est une requête yéménite”.
Le secrétaire général du CCG a également relevé le soutien de la communauté internationale pour mettre fin au conflit au Yémen, affirmant “apprécier” la décision de la Coalition arabe d’appeler à un cessez-le-feu.
Les pourparlers porteront sur six axes principaux : la stabilité militaire, politique, humanitaire et sociale, l’ouverture de couloirs humanitaires et les besoins généraux en matière de sécurité.
Hans Grundberg, l’envoyé des Nations Unies pour le Yémen, a déclaré que “les annonces unilatérales des parties belligérantes d’arrêter les opérations militaires représentent un pas dans la bonne direction”, a rapporté Reuters.
Pendant ce temps, l’envoyé spécial américain pour le Yémen, Tim Lenderking, a déclaré que les Etats-Unis encourageaient les récentes annonces, en particulier la décision de la coalition arabe d’un cessez-le-feu au Yémen contre les Houthis soutenus par l’Iran.
Dans un communiqué, les Nations unies ont salué les mesures prises par les antagonistes pour suspendre temporairement les opérations militaires, et les ont exhortées à s’engager “sans conditions préalables” dans les efforts de paix menés par l’ONU, a déclaré mercredi le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
