Une nouvelle étude menée par le Centre européen de la lutte contre le terrorisme a confirmé que les Frères musulmans possédaient un grand nombre d’associations religieuses et sociales dans le pays, notamment la Ligue musulmane de Grande-Bretagne, et que cette association représente un centre pour le groupe au Royaume-Uni.
L’étude indique qu’Anas al-Tikriti, membre de l’Association, travaille pour servir les objectifs des Frères musulmans en Grande-Bretagne et a réussi à créer la Fondation Cordoba. Ses activités révèlent une ligne de conduite unifiée avec l’organisation internationale des Frères musulmans.
L’étude a démontré que la Turquie et le Qatar n’étaient pas les seuls à administrer les finances des sociétés islamiques en Grande-Bretagne, mais que l’Iran avait également des centres religieux dans le Royaume, gérés depuis Téhéran, comme que le Centre islamique d’Angleterre, le Centre islamique de Manchester et la Fondation de l’Imam Ali.
L’étude a souligné que la gestion britannique de la question des groupes religieux était caractérisée par une dualité et un amenuisement de son efficacité. À l’heure où le pays est soumis à des demandes parlementaires pour interdire la Confrérie et augmenter la surveillance de ses membres, les représentants restent indulgents avec les autres groupes qui lui sont affiliés, par sympathie envers d’autres députés qui ont un historique de coopération avec les Frères musulmans.
L’étude a certifié que le député du Parti conservateur Andrew Rosendael, a interrogé le gouvernement britannique sur la multiplication des activités de la Fraternité dans le pays, en questionnant le ministre de l’Intérieur, Priti Patel, au sujet des évaluations du ministère des activités croissantes de la Fraternité à l’ombre de la stagnation économique due au coronavirus, et en demandant au secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Dominic Raab, une évaluation du résultat du ralentissement économique international sur les canaux de recrutement exploités par la Fraternité à travers le monde.
