Ouverture de la COP28 aujourd’hui à Dubaï sur un premier résultat positif

La 28e session de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ou COP28, a débuté jeudi après-midi à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Les enjeux de ce sommet très attendu sont très élevés. Les pays ont entamé ces deux semaines de travaux par un résultat immédiat : l’approbation du plan qui consiste à créer un fonds destiné à fournir de l’argent aux nations vulnérables les plus durement touchées par le changement climatique. Mais il reste à voir si les pays les plus riches, qui ne sont pas tenus de contribuer, fourniront les sommes nécessaires pour que le fonds ait un sens.

Le président de la COP28, le Dr. Sultan al-Jaber, également PDG de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, a déclaré qu’il considérait l’industrie pétrolière et gazière comme un partenaire capable de « montrer la voie » de la transition énergétique. Quelques instants plus tard, Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a déclaré aux délégués qu’il était temps de « signaler le déclin terminal de l’ère des combustibles fossiles telle que nous la connaissons ».

Plus de 100 dirigeants du monde entier devraient prendre la parole vendredi et samedi. Parmi les orateurs figurent le président français Emmanuel Macron, le premier ministre britannique Rishi Sunak et le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, selon une liste publiée par la Convention-cadre sur les changements climatiques. Les discours seront l’occasion pour eux de parler de leurs réalisations, de dévoiler de nouveaux engagements et de faire connaître leurs priorités dans le cadre des négociations.

Selon une liste publiée par la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les deux premiers orateurs de vendredi sont le cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, président des Émirats arabes unis, et le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. Les deux hommes, tous deux chefs États pétroliers du Golfe, pourraient indiquer qu’ils chercheront à bloquer les dispositions relatives à l’élimination progressive des combustibles fossiles dans tout accord final.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva appellera sans doute à inverser la déforestation en Amazonie, un puits de carbone majeur. Le Premier ministre de la Barbade, Mia Mottley, qui prendra la parole samedi, fera probablement pression pour réformer la Banque mondiale et d’autres institutions financières afin qu’elles fournissent davantage de fonds pour le climat.

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