Bruxelles a confirmé que l’Iran détient un Belge depuis quatre mois pour “espionnage”, alors qu’il évaluait un traité controversé d’échange de prisonniers avec Téhéran.
Vincent Van Quickenborne, le ministre belge de la Justice, a déclaré mardi que l’homme avait été arrêté en Iran le 24 février et qu’il se trouvait en détention “illégale” depuis.
Il n’a pas identifié l’homme mais a très probablement fait référence à Olivier Vandecasteele, un travailleur humanitaire belge de 41 ans qui a servi dans diverses organisations humanitaires internationales depuis au moins 2006.
L’annonce du ministère a eu lieu après qu’Iran International a révélé l’identité du ressortissant belge, qui avait précédemment travaillé en Inde, en Afghanistan et au Mali. Il est devenu plus tard directeur des opérations iraniennes du Conseil norvégien pour les réfugiés en 2015 et a assumé le même poste en 2020 au sein de Relief International en Iran. Le 2 juillet, une source bien informée a déclaré à Iran International qu’au moins deux citoyens belges sont actuellement détenus en Iran.
Un projet de loi proposé par le gouvernement belge au parlement pourrait sceller l’approbation d’un accord avec l’Iran, qui pourrait conduire à la libération d’Assadollah Assadi, un diplomate iranien qui purge une peine de 20 ans de prison en Belgique pour avoir planifié une attaque terroriste à Paris il y a quatre ans.
De nombreuses personnes et groupes du monde entier ont mis en garde contre les conséquences périlleuses et imminentes du traité d’échange de prisonniers, appelant “au feu vert au terrorisme d’État” qui ne fait qu’encourager la République islamique.