Arrestation de deux Koweïtiens affiliés à Daech, dont un expert en engins explosifs

Le ministère public koweïtien a dévoilé des informations supplémentaires concernant l’opération terroriste révélée vendredi matin, confirmant l’implication de résidents de nationalité koweitienne.

Le ministère public a annoncé, dans un communiqué de presse, la détention provisoire de deux citoyens koweïtiens accusés d’appartenance à l’organisation terroriste Etat islamique. L’un d’eux a accueilli à son domicile deux ressortissants du Golfe appartenant à ce groupe et a facilité leur transfert vers des pays étrangers afin qu’ils rejoignent les rangs des combattants.

Le ministère a ordonné la détention provisoire de ces individus, accusés d’avoir rejoint un groupe interdit et d’avoir planifié des actes terroristes à l’intérieur du pays. Il a déclaré que les accusés « sont entrés dans le pays dans ce but et ont tenté de surveiller les lieux de culte chiite, d’évaluer leurs conditions de sécurité et de compter le nombre de fidèles. Ils ont appris à fabriquer des explosifs dans le but de les utiliser dans ces opérations et ont prévu que chacun d’eux cible un lieu de culte. Ils s’y sont rendus avec l’intention de tuer ses visiteurs sauf que cela ne s’est pas produit ».

Le communiqué a confirmé que le ministère public a interrogé ces individus et les a accusés d’avoir rejoint un groupe dont le but est de se livrer à des activités susceptibles de nuire aux intérêts nationaux du pays, de former d’autres personnes à la fabrication et à l’utilisation d’explosifs, précisant que des procédures sont en cours pour compléter les enquêtes.

Le communiqué indique que « l’accusé a exprimé son intention de participer aux combats », mais qu’« il n’a pas réussi à le faire », ajoutant qu’ il a transféré des sommes d’argent à ses membres pour les aider, et a dirigé le deuxième accusé vers des réseaux sociaux où il a pu correspondre avec les dirigeants d’organisation terroriste, qui l’ont poussé à commettre des actes terroristes dans le pays. Il a avoué avoir « cherché à étudier les méthodes de fabrication d’explosifs et a publié des recherches à ce sujet, et qu’il a acheté l’un des produits chimiques de base utilisés dans la fabrication d’engins explosifs dans le but de faire exploser l’un des camps affiliés au ministère de l’Intérieur ».

Le communiqué poursuit : « Ils ont également été accusés d’avoir tenté d’utiliser des explosifs dans l’intention de tuer des gens et de semer la terreur, de fabriquer des matériaux explosifs sans d’autorisation, d’avoir reçu une formation sur l’utilisation et la fabrication d’explosifs dans l’intention de réaliser un trafic illicite en connaissance de cause et en utilisant illégalement les communications téléphoniques », a ‘expliqué le ministère public dans son communiqué.

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