Dans le cadre des préparatifs du sommet mondial sur le climat (COP28) qui se tiendra aux Émirats arabes unis en novembre, le roi Charles III a organisé des tables rondes au Guildhall de Londres avec d’éminents responsables, dont le Dr Sultan Al Jaber, ministre émirati de l’Industrie et des technologies avancées et président désigné de la COP28.
Au cours de la Semaine de l’action climatique de Londres, le roi Charles a présidé l’inauguration d’un compte à rebours marquant la date limite fixée dans l’accord de Paris de 2015 pour limiter l’augmentation de la température mondiale à moins de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
Selon les organisateurs de la COP28, cette réunion témoigne de l’engagement du monarque britannique en faveur de l’action climatique. La table ronde, intitulée « Accélérer la vitesse et l’ampleur de la transition verte », a été organisée par « Sa Majesté le roi Charles III pour discuter du potentiel et de la mise en pratique de solutions technologiques vertes pour le progrès climatique », peut-on lire sur la page Twitter de la COP28.
Le Forum de l’innovation climatique organisé avec le roi Charles a réuni des représentants de gouvernements, d’entreprises et d’universités, et a été suivi d’une cérémonie dans le Grand Hall médiéval à laquelle ont assisté 1 500 délégués.
Selon les scientifiques, il est essentiel de pouvoir limiter la hausse de la température mondiale pour garantir une planète sûre et vivable, car même en respectant la limite de 1,5 °C, nous n’avons qu’une chance sur deux d’éviter des points de basculement catastrophiques qui entraîneraient un réchauffement de la Terre échappant au contrôle de l’homme.
« Si nous voulons réduire les émissions de 43 % au cours des sept prochaines années, nous avons besoin d’un écosystème holistique qui relie la politique, la technologie, les finances et les individus », a déclaré Sultan Al Jaber lors des rencontres à Londres. « Nous avons besoin de politiques de soutien pour stimuler l’adoption des énergies propres et encourager la décarbonisation. Nous devons évidemment appliquer les dernières technologies rapidement et à grande échelle. »
« Cela nécessitera des financements et beaucoup de capitaux dans le monde entier, en particulier dans les économies émergentes et en développement. Et les individus constituent un facteur essentiel de réussite. »
Des images du compte à rebours climatique seront diffusées pendant cinq jours à Piccadilly Circus, à Londres.
Nick Henry, directeur général et fondateur de Climate Action, a indiqué que la mise en route de l’horloge climatique nationale a pour objectif de susciter des actions dans tout le Royaume-Uni.
« Cette puissante illustration de l’ampleur de l’urgence climatique nous rappelle également qu’il est encore temps d’éviter la catastrophe », a-t-il déclaré. « Il est vital que nous saisissions l’opportunité de croissance que représente la transition nette zéro et que nous transformions l’ambition en action transformationnelle. »
