Nouvelles sanctions américaines contre les Talibans pour violation des droits des femmes

Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions aux Talibans pour violation des droits des femmes en Afghanistan, en limitant le nombre de visas délivrés aux actuels et anciens représentants talibans, et à d’autres individus responsables ou complices de l’oppression des femmes et des filles afghanes.

Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré dans un communiqué marquant le dixième anniversaire de la Journée internationale de la fille : « Depuis un an, l’Afghanistan est le seul pays au monde où les filles sont systématiquement empêchées d’aller à l’école après la sixième année, sans que rien à l’horizon n’indique que les Talibans reviendront sur cette décision. »

Depuis le retrait de l’armée américaine d’Afghanistan et le retour des Talibans au pouvoir le 15 août 2021, le mouvement ne permet plus aux collégiennes et aux lycéennes du pays de retourner à l’école.

Anthony Blinken a appelé les autres gouvernements à appliquer des mesures similaires et à poursuivre la diffusion du message collectif selon lequel le gouvernement afghan le plus légitime est celui qui représente l’ensemble de son peuple, qui protège les droits de chaque individu et qui est déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger et promouvoir les droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous les Afghans, y compris des femmes et des filles. Le secrétaire d’État américain a souligné que le les États-Unis soutiennent fermement le peuple afghan.

Le 8 octobre, une délégation talibane s’est entretenue avec des responsables américains à Doha, la capitale du Qatar.

Les pourparlers de Doha visaient à trouver des solutions à la crise actuelle en Afghanistan, notamment à ce qui se rapporte aux droits de l’homme, à l’éducation des filles et à la formation d’un gouvernement inclusif.

Concernant les sujets à l’ordre des discussions, le site web de la chaîne afghane Tolo News a cité le chef du Mouvement de la solidarité nationale d’Afghanistan, Sayed Ishaq Gailani, déclarant : « Premièrement, le respect de l’accord de Doha, deuxièmement le respect des droits de l’homme et la réouverture des écoles pour filles, et troisièmement la formation d’un gouvernement inclusif. »

Selon Tolo News, les dirigeants talibans avaient une perspective différente, car davantage préoccupés par les récentes attaques de drones américains en Afghanistan, la violation de l’accord de Doha et les moyens d’y remédier, les sanctions imposées aux banques afghanes et le transfert des actifs de l’Afghanistan de la Banque de Suisse.

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