Portrait du groupe Jihad islamique palestinien (JIP)

Le Jihad islamique palestinien est un groupe soutenu par l’Iran, fondé en 1981 et engagé dans la résistance armée contre l’État d’Israël.

Le groupe a été initialement créé par des étudiants de l’université islamique de Gaza. Il est considéré comme l’organisation jumelle du Hamas, le groupe islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007.

Les deux groupes sont issus de la Confrérie des Frères musulmans, un mouvement créé en Égypte au siècle dernier.

Bien que principalement basé à Gaza, le Jihad islamique est également très présent en Cisjordanie occupée par Israël.

Israël soutient fermement que les relations entre le Jihad islamique palestinien et l’Iran, principal ennemi de l’État hébreu, se sont considérablement renforcés.

Le Premier ministre Yair Lapid a souligné que le chef du Jihad islamique, Ziad al-Nakhala, se trouvait en Iran lorsqu’il a autorisé les frappes “préventives” de vendredi, invoquant une menace d’attentats.

“Le chef du Jihad islamique est à Téhéran au moment où nous parlons”, a déclaré le Premier ministre israélien, quelques heures après que des frappes de l’armée israélienne ont tué Taysir al-Jabari, l’un des principaux chefs militaires du groupe dans l’enclave palestinienne.

Lors d’une réunion à Téhéran samedi, le général de division Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution iranienne, a déclaré à Ziad al-Nakhala: “Nous nous tenons à vos côtés sur ce chemin jusqu’à la fin”.

La branche armée du Jihad islamique, connue sous le nom de Brigade Al-Qods, a été fondée en 1992.

Le groupe a été dirigé par le mystérieux écrivain et médecin Fathi Shaqaqi jusqu’en 1995, date à laquelle il a été assassiné à Malte par un commando envoyé par le Mossad, les services secrets israéliens.

Désigné comme organisation terroriste, notamment par les États-Unis et l’Union européenne, le Jihad islamique a revendiqué de nombreux attentats-suicides visant des Israéliens, notamment lors de la deuxième intifada palestinienne (soulèvement) entre 2000 et 2005.

L’un des attentats les plus sanglants perpétré par le groupe a eu lieu en 1989 dans un bus circulant entre Tel Aviv et Jérusalem. L’attentat avait fait 16 victimes.

Plusieurs des principaux leaders du groupe sont basés à Damas, en Syrie. Ils rejettent toute négociation avec Israël et se sont farouchement opposés aux accords de paix d’Oslo.

Bien que le groupe opère souvent en coordination avec le Hamas, comme durant les 11 jours de confrontation avec Israël en mai dernier, le conflit en cours met davantage en exergue son indépendance.

Le Hamas n’a pas tiré de roquettes sur Israël depuis le début de l’embrasement vendredi. En 2019, le Hamas s’est tenu à l’écart des combats entre Israël et le Jihad islamique, déclenchés par l’assassinat par Israël de Baha Abou al-Ata, le prédécesseur de Jabari.

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