Participation du Qatar au sommet du 16 juillet à l’invitation de l’Arabie saoudite

La Cour émirienne du Qatar a déclaré jeudi que l’émir du Qatar, le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, avait reçu une invitation du roi saoudien Salman ben Abdelaziz pour participer au sommet du 16 juillet organisé par le Royaume en présence du président américain Joe Biden.

Mardi, l’agence de presse saoudienne a indiqué que le président américain sera en Arabie saoudite les 15 et 16 juillet, et que son programme comprendra un sommet convoqué par le monarque saoudien avec la présence des dirigeants du Conseil de coopération du Golfe, l’Égypte, la Jordanie et l’Irak.

Dans de précédentes déclarations, Biden avait désigné le Qatar comme partenaire stratégique des États-Unis, Doha ayant joué un rôle clé dans la conclusion d’un accord entre Washington et le mouvement taliban à l’époque de l’ancien président américain Donald Trump. Cet accord prévoyait le retrait des forces étrangères et la garantie que le mouvement extrémiste n’attaque pas les intérêts occidentaux en Afghanistan.

Plus tard, Doha a joué un rôle dans la sécurisation des vols d’évacuation à partir de l’Afghanistan pendant le retrait chaotique des États-Unis. Le Qatar est également devenu un représentant des intérêts américains en Afghanistan.

La base aérienne d’Al Udeid abrite le quartier général de l’US Central Command, le quartier général de l’US Air Force Central Command, le 83rd Squadron de la British Air Force et la 379th Air Infantry Wing de l’US Air Force.

Mardi, la Maison Blanche a révélé les détails de la tournée du président américain Joe Biden au Moyen-Orient, au cours de laquelle il effectuera un voyage historique direct d’Israël en Arabie saoudite où il rencontrera le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Après des semaines de spéculations autour de la tournée de Joe Biden dans la région, la Maison Blanche a annoncé que le président américain se rendrait en Israël, en Cisjordanie et en Arabie saoudite du 13 au 16 juillet. Il rencontrera les dirigeants israéliens et saoudiens et participera à un sommet du Conseil de coopération du Golfe en Arabie saoudite.

Biden cherche à persuader les Saoudiens d’augmenter leur production de pétrole afin de contrôler la hausse des prix du carburant et l’inflation dans son pays.

Lors de sa campagne électorale, le président américain avait estimé que le meurtre sauvage du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul en 2018 avait fait de l’Arabie saoudite un « Etat paria ». De ce fait, la rencontre avec le prince Mohammed ben Salmane représente un revirement controversé dans sa politique étrangère.

“Nous nous attendons à ce que le président rencontre le prince héritier” lors de sa visite en Arabie saoudite, a déclaré un responsable américain à la presse mardi dernier, ajoutant qu’après l’assassinat de Khashoggi,”la politique américaine exigeait une réévaluation des relations et non leur rupture”.

Il a rappelé que l’Arabie saoudite est un partenaire stratégique des États-Unis depuis huit décennies et que le royaume abrite près de 80 000 Américains.

La Maison Blanche a déclaré que la “sécurité énergétique” sera l’objectif majeur de la visite de Biden en Arabie saoudite, mais les responsables américains ont indiqué que la tournée présidentielle avait des objectifs diplomatiques plus vastes.

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