L’Irak condamne le bombardement iranien au nord d’Erbil

Aujourd’hui, mercredi 11 mai, les gardiens iraniens de la révolution ont bombardé une zone au nord d’Erbil, la capitale de la région du Kurdistan irakien, ciblant ce que la télévision iranienne a qualifié de “bases terroristes”.

Les médias kurdes irakiens ont indiqué qu’un obus d’artillerie est tombé sur un village de la région de Sidakan près de la frontière iranienne, à environ 100 km au nord-est d’Erbil.

Le ministère irakien des Affaires étrangères a condamné l’attentat iranien, qui, selon lui, visait certaines positions à Sidakan.

“Le gouvernement irakien condamne le bombardement iranien, qui a visé un certain nombre de sites dans la région de Sidakan à Erbil, dans la région du Kurdistan irakien”, a déclaré le ministère irakien des Affaires étrangères dans un communiqué.

“Alors que nous réitérons le contenu constitutionnel, que le territoire irakien ne doit pas être utilisé comme quartier général ou couloir pour menacer la sécurité des pays voisins, nous soulignons en même temps l’importance de s’appuyer sur le dialogue et sa durabilité pour faire face aux défis, en particulier ceux liés à la sécurité, d’une manière qui préserve la souveraineté de l’Irak et renforce la sécurité et la stabilité de la région”, a ajouté le ministère dans sa déclaration.

La télévision iranienne a déclaré de son côté qu’il n’y avait eu aucun rapport de morts ou de blessés, selon Reuters.

L’agence de presse iranienne Tasnim a indiqué que les gardiens de la révolution avaient précédemment pris pour cible des militants kurdes iraniens stationnés dans le nord de l’Irak.

Le site d’information Rudaw, basé à Erbil, a cité un responsable local affirmant que dans le passé, des obus tombaient dans la région de temps à autre.

Au mois de mars, la Garde iranienne a lancé une attaque contre ce que les médias nationaux iraniens ont décrit comme des “centres stratégiques israéliens” à Erbil, précisant qu’il s’agissait d’une réponse aux frappes aériennes israéliennes qui ont fait des victimes parmi les soldats iraniens en Syrie.

Le gouvernement régional du Kurdistan (KRG), a déclaré que l’attaque du mois de mars n’avait visait que des zones résidentielles civiles, et non des sites de pays étrangers, et a appelé la communauté internationale à ouvrir une enquête.

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