Le commandant du CGRI iranien déclare que venger la mort de Soleimani est chose “certaine” et non négociable

L’Iran a reçu des offres de la part de ses “ennemis” pour abandonner sa quête de vengeance pour le meurtre du commandant iranien Qassem Soleimani en échange de quelques concessions, a déclaré aujourd’hui, jeudi, un haut commandant iranien, ajoutant que Téhéran n’accepterait aucune de ces offres et que venger Soleimani reste une “certitude”.

“Les ennemis continuent de nous envoyer des messages disant ‘si vous renoncez à venger Soleimani, nous vous accorderons des concessions et lèverons certaines sanctions’, mais c’est une illusion”, ont rapporté les médias d’Etat iraniens citant Alireza Tangsiri, le commandant de la marine du Corps des gardiens de la révolution islamique.

“Le Guide suprême a insisté sur la vengeance et le commandant général du CGRI a déclaré que la vengeance était inévitable, et nous déterminerons quand et où la vengeance aura lieu”, a déclaré Tangsiri.
“Tous les auteurs de l’assassinat du martyr Soleimani seront certainement punis dans ce monde pour leur acte abject.”

Le commandant Soleimani a été assassiné le 3 janvier 2020 lors d’un raid aérien de l’armée américaine en Irak, ordonnée par l’ancien président Donald Trump. Soleimani dirigeait la Force Qods, une unité d’élite du CGRI.

L’Iran menace régulièrement de se venger de Donald Trump et des membres de son administration pour le meurtre de Soleimani. L’Associated Press a indiqué en mars que le département d’État américain dépensait plus de 2 millions de dollars par mois pour assurer 24 heures sur 24 la sécurité de l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo et de l’ancien envoyé spécial américain en Iran Brian Hook, qui font tous deux face à des menaces “sérieuses et crédibles”.

Plus tôt cette semaine, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que punir les auteurs du meurtre de Soleimani était un “principe fondamental et définitif” de la politique étrangère de Téhéran.

Depuis plus d’un an, l’administration de Joe Biden a engagé des pourparlers indirects avec l’Iran à Vienne pour relancer l’accord nucléaire de 2015, que Trump a abandonné en 2018.

Les pourparlers sont suspendus depuis le mois de mars, visiblement en raison de la demande iranienne de retirer le CGRI de la liste américaine des organisations terroristes étrangères (FTO). Les États-Unis avaient désigné le CGRI en tant qu’organisation terroriste étrangère en 2019 sous le président Trump.

Donald Trump a retiré son pays de l’accord sur le programme nucléaire iranien en 2018 et a réimposé des sanctions sévères à Téhéran, affirmant que l’accord n’aborde pas le programme iranien de missiles balistiques et les activités régionales de l’Iran, et qu’il n’entrave pas son développement de l’arme nucléaire.

L’Iran, qui ne cesse de répéter que l’objectif de son programme nucléaire est purement pacifique, a répondu en élargissant son programme, violant la plupart des restrictions imposées par l’accord.

L’accord de 2015 offrait un allégement des sanctions sur l’Iran en échange de restrictions de son programme nucléaire. Les pourparlers de Vienne, qui ont débuté en avril 2021, visent à remettre l’Iran en conformité avec l’accord et à faciliter le retour des États-Unis à l’accord.

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