Les Houthis du Yémen suspendent leurs frappes contre l’Arabie saoudite pendant trois jours

La milice Houthie du Yémen, soutenue par l’Iran, a déclaré aujourd’hui, 26 mars, la suspension durant trois jours des frappes de missiles et de drones contre l’Arabie saoudite, dans le cadre d’une initiative de paix qui, selon la milice, pourrait se transformer en engagement durable si la coalition arabe arrêtait ses frappes aériennes et levait les restrictions portuaires.

Le groupe a également annoncé une suspension de trois jours des opérations offensives terrestres au Yémen, y compris à Marib, la région productrice de gaz, a déclaré Mahdi al-Mashat, le chef du bureau politique des Houthis, dans un discours diffusé à la télévision.

Mahdi al-Mashat a déclaré que le groupe était prêt à libérer tous les prisonniers, dont le frère du président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi.

L’annonce est intervenue après le lancement de frappes aériennes par la coalition arabe contre les bastions des Houthis dans la ville portuaire de Hodeidah, et détruit un entrepôt d’armes situé à proximité du port de Salif, ou les rebelles Houthis avaient entreposé leur arsenal.

La coalition, dirigée par l’Arabie saoudite, avait au préalable donné aux Houthis un délai de trois heures pour retirer toutes les armes des ports de Hodeidah et de Salif, ainsi que de l’aéroport international de Sanaa.

Vendredi, les Houthis ont lancé 16 “attaques hostiles” contre le Royaume saoudien, dont une attaque contre une installation pétrolière d’Aramco à Djeddah.

Aucune des attaques n’a entrainé de victimes, selon la coalition.

À la suite de l’attaque d’hier, qui a ciblé l’installation pétrolière d’Aramco, plusieurs dirigeants et organisations se sont joints à l’Arabie saoudite pour condamner le groupe terroriste yéménite soutenu par l’Iran.

“Cette escalade hostile vise les installations pétrolières et a pour objectif de saper la sécurité énergétique et l’épine dorsale de l’économie mondiale”, a déclaré Turki al-Malki, le porte-parole de la coalition arabe, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a été l’un des nombreux dirigeants à avoir rapidement condamné l’attaque. Dans un post publié sur les réseaux sociaux, il a déclaré que “ces frappes mettent des vies civiles en danger et doivent cesser”.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, a également pris une position ferme contre la milice Houthie, déclarant sur Twitter : “Avant le mois sacré du Ramadan, les Houthis poursuivent leur comportement destructeur. Les Yéménites ont besoin de partis pour mettre fin aux hostilités et ils ont besoin d’aide.”

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