Saeed Al-Jamal… Nouvelles sanctions contre le financier le plus dangereux des rebelles yéménites Houthis

Le 23 février 2022, le Trésor américain a imposé des sanctions contre Saeed Al-Jamal, considéré comme l’un des financiers les plus dangereux de la milice yéménite Houthie.

C’est la deuxième fois consécutive en moins d’un an que Washington impose des sanctions, gele des avoirs et interdit les transactions financières du réseau Saeed al-Jamal, qui est le canal de communication entre les Gardiens iraniens de la révolution et la milice Houthie du Yémen.

La Trésor américain a précisé que les nouvelles sanctions ont été imposées en étroite coopération avec les partenaires régionaux, et qu’elles concerne les membres d’un réseau international qui finance la guerre des Houthis contre le gouvernement yéménite et les pays voisins, et qui est dirigé par la Force Al-Qods des Gardiens iraniens de la révolution islamique.

Selon le Trésor américain, Al-Jamal est un financier majeur de la milice Houthie, qui a réussi à transférer des dizaines de millions de dollars au Yémen par le biais d’un réseau international complexe d’intermédiaires.

Saeed Al-Jamal est le principal soutien des Houthis au sein du réseau financier qui coordonne le financement de l’Organisation Badr, du Hezbollah et de la Force Qods avec la milice Houthie. Il est originaire de la province iranienne de Hamedan et se déplace régulièrement entre le Yémen, l’Iran et le Liban, mais le siège de son réseau est basé à Téhéran.

Al-Jamal a réussi à former une cellule d’hommes d’affaires et d’experts qui travaillent sur la vente illégale de marchandises iraniennes à l’étranger et reversent les bénéfices à des entités suspectes, notamment les Houthis, la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution et le Hezbollah.

Les informations publiées par les Américains indiquent que le réseau Saeed Al-Jamal est chargé de trouver des clients pour acheter des marchandises iraniennes, à condition qu’ils soient disposés à enfreindre les sanctions internationales imposées à l’Iran.

Les finances du réseau de Saeed Al-Jamal sont gérées par Hani Abdul Majeed, un comptable yéménite résidant en Turquie qui utilise plusieurs comptes bancaires pour envoyer et recevoir des millions de dollars.

Les sanctions américaines ont aidé à la poursuite de toutes les institutions qui fournissent des facilités à la milice Houthie, et permis au gouvernement yéménite de prendre des mesures légales contre cette entreprise et les parties qui la soutiennent à l’intérieur du pays.

Selon le Trésor américain, les plus importantes sociétés financières utilisées par la milice Houthie pour obtenir des fonds et échapper aux sanctions sont l’International Exchange and Remittances Company et Al-Hadaa Exchange, qui ont été touchées par les nouvelles sanctions.

Les sanctions ont également touché la compagnie pétrolière Fani Oil, impliquée dans la délivrance de faux documents pour faciliter la vente et l’expédition des carburants au réseau de Saeed Al-Jamal contre plusieurs dizaines de millions de dollars, ainsi que la compagnie maritime Aurum basée en Inde et à Singapour. Selon le Trésor américain, Aurum a réalisé des millions de dollars de bénéfices en gérant des navires transportant du pétrole vers des ports contrôlés par les Houthis.

Selon des experts, les nouvelles sanctions ont resserré l’étau sur les ressources de la milice Houthie, qui emploie des individus et des entreprises, contourne les résolutions internationales et fait passer des fonds en contrebande, dans le but de financer des opérations terroristes contre le peuple téménite et les pays voisins.

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