La coalition dirigée par les États-Unis basée en Syrie et en Irak et chargée de combattre l’organisation terroriste Etat islamique, a annoncé ce mercredi avoir été ciblée par des tirs lancés par des groupes soutenus par l’Iran.
“Les forces de la coalition ont été ciblées ce matin par huit séries de tirs indirects sur Green Village, une base des Forces démocratiques syriennes avec une petite présence consultative de la coalition, dans le nord-est de la Syrie”, a déclaré la coalition dans un communiqué, précisant qu’il n’y avait eu aucune victime mais qu’il y avait eu quelques dommages mineurs à l’intérieur de la base.
La coalition a riposté en tirant six coups d’artillerie vers le point de départ de la frappe, juste à l’extérieur de la ville d’al-Mayadeen dans la province syrienne de Deir Ezzor.
La deuxième attaque a eu lieu en Irak, où cinq roquettes ont atterri près de la base aérienne d’Ain al-Asad, qui abrite des forces américaines et internationales dans l’ouest de l’Irak. L’attaque n’a fait ni victime ni dégât.
Le porte-parole de la coalition, le général de division John W. Brennan Jr. a déclaré : “Notre coalition continue de voir des menaces contre nos forces en Irak et en Syrie de la part de milices soutenues par l’Iran. Ces attaques sont une dangereuse diversion de la mission commune de notre coalition qui est de conseiller, d’aider et de permettre aux forces partenaires de pérenniser la défaite de [l’Etat islamique].”
Il s’agit de la dernière d’une série d’attaques lancées récemment contre des bases américaines en Syrie et en Irak.
Mardi, deux drones armés se sont approchés de la base aérienne d’Ain al-Asad avant d’être abattus par les forces de la coalition. Lundi, la coalition a également abattu deux drones armés visant son complexe à l’aéroport de Bagdad.
Ces développements coïncident avec le deuxième anniversaire de la mort du général iranien Qassem Soleimani, l’ancien commandant de la Force Qods, assassiné lors d’une frappe de drone américain en Irak le 3 janvier 2020, en même temps que le commandant de la milice irakienne Abou Mahdi al-Muhandis.
