Dernier avertissement de Washington à Téhéran : Rejoindre les rangs de la communauté internationale ou entrer en guerre

Après sept cycles complets de pourparlers infructueux entre Téhéran et les six grandes puissances membres de l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien, les discussions demeurent au point mort et aucune avancée tangible n’a été constatée. Par conséquent, la possibilité de recourir à l’option militaire est plus que jamais envisagée, et la pression se fait de plus en plus grande sur l’administration Biden, non seulement à l’échelle internationale, mais également en interne.

En effet, des diplomates et des vétérans américains ont à leur tour appelé Joe Biden à exprimer son intention de mener une action militaire pour dissuader les développements nucléaires de l’Iran, qui a largement dépassé le taux d’enrichissement de l’uranium fixé par l’accord de Vienne, en le portant à 20% au lieu des 3,67% initialement prévus. De plus, Téhéran a également annoncé détenir environ 25 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%. Techniquement, cela signifie que la République islamique n’a jamais été aussi proche de posséder l’arme nucléaire.

Selon Rafael Mariano Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’enrichissement de l’uranium à ce pourcentage n’a pas d’objectif justifié. Cela signifie donc que l’Iran ne cherche pas à posséder des capacités nucléaires pacifiques, mais plutôt à développer ces capacités pour fabriquer des armes nucléaires.

Un certain nombre de hauts responsables politiques américains ont lancé un ultimatum mettant en garde contre le péril iranien. Cet ultimatum a été signé par Leon Panetta et David Petraeus, tous deux politiciens membres du Parti démocrate et anciens directeurs de la Central Intelligence Agency, ainsi que par Dennis Ross, auteur et diplomate chevronné, et Robert Satloff, écrivain expert du monde arabe et islamique et directeur exécutif du Washington Institute for Near East Policy.

Les chances qu’Israël mène une action militaire unilatérale contre l’Iran ont diminué malgré les très nombreuses menaces proférées par ses généraux après la publication d’une récente évaluation, indiquant que ses capacités militaires ne lui permettent pas de lancer une attaque unilatérale. La balle se trouve désormais dans le camp de l’actuel président américain Joe Biden, dont l’administration a fermement exclu le recours à une telle option, préférant la solution diplomatique, qui s’est avérée jusqu’à présent inefficace.

La préparation militaire comme moyen de laisser entrevoir à l’Iran la possibilité de lancer une frappe décisive pourrait avoir un effet positif sur les discussions stagnantes de Vienne. Cela permettrait de faire passer le message dans le seul langage que la République islamique des mollahs comprend.

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