Le président américain Joe Biden a annoncé qu’il serait plus déterminé à briguer un second mandat si son prédécesseur républicain, Donald Trump, décidait de se présenter à l’élection présidentielle de 2024. “Cela augmenterait les chances que je me présente.”
*Le président démocrate de 79 ans s’est exprimé dans une interview donnée à ABC diffusée hier soir, 22 décembre.
Lorsqu’il a été interrogé sur son intention de se représenter pour un second mandat à la Maison Blanche, Biden a répondu “oui”, selon l’Agence France-Presse. Il a déclaré : “Je suis quelqu’un qui respecte beaucoup le destin (…). Si j’ai la santé que j’ai maintenant, si je suis en bonne santé, alors je me présenterai à nouveau.”
En réponse à la question : “Et si cela signifiait que vous deviez à nouveau affronter Donald Trump?” Biden a répondu : “Bien sûr, pourquoi ne me présenterais-je pas face à Donald Trump s’il était candidat ? Cela augmenterait les chances que je me présente.”
Depuis l’investiture de Joe Biden, Donald Trump n’a cessé de remettre en cause l’intégrité des élections présidentielles de novembre 2020, dont la victoire lui a été “volée”, selon ses propos. Il a annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse le 6 janvier, premier anniversaire de l’attaque du Capitole américain par ses partisans extrémistes furieux de sa défaite. Ces derniers mois, Trump a laissé plus d’une fois entendre qu’il pourrait bien se porter à nouveau candidat à l’élection présidentielle.
L’âge avancé de Joe Biden alimente les spéculations sur ses intentions de se représenter en 2024. Bien que sa vice-présidente Kamala Harris était initialement considérée comme son héritière légitime, des rumeurs circulent à Washington sur sa relation avec le président et son avenir politique.
De nombreux commentateurs suggèrent que l’impopulaire vice-présidente pourrait ne pas retourner à la Maison Blanche si Biden choisit de ne pas se représenter.
Kamala Harris est entrée dans l’histoire en tant que première femme et première personne de couleur à occuper le poste de vice-président des États-Unis. Cependant, sa popularité a décliné après avoir assumé la responsabilité de tâches sensibles liées au droit de vote des minorités et à la crise de l’immigration aux frontières sud du pays.
