Résultats des élections irakiennes : Un coup dur pour les milices affiliées à l’Iran

L’approbation des résultats des élections législatives en Irak par le Conseil de sécurité de l’ONU a porté un coup fatal aux milices terroristes armées affiliées à Téhéran. Les requêtes adressées par ces groupes pour un comptage manuel ou la réorganisation des élections à la date initialement prévue en 2022, ont toutes été rejetées, malgré leurs tentatives d’intimidation et leurs menaces de déstabiliser la paix civile et l’autorité étatique.

Cette fois, l’électorat irakien a prouvé qu’il en avait assez de la corruption, du délabrement des institutions étatiques et de la soumission de la classe politique corrompue à l’Iran et à ses milices armées. Les slogans sectaires qui représentaient une force d’attraction électorale sont tous tombés avec la révolution d’octobre 2019, et cela s’est fortement fait sentir dans les sondages de ce mois d’octobre 2021.

La Commission électorale en Irak a annoncé la fin de tous les appels à contester les résultats des élections, précisant que toutes les procédures liées au traitement de ces requêtes ont été effectuées conformément à la loi.

Quelles que soient les positions déclarées de ces forces affiliées à l’Iran et de leurs partisans en Irak, le résultat des élections confirment que le changement ne s’arrêtera pas aux portes du Parlement, et que le mensonge iranien selon lequel Téhéran contrôle quatre capitales de pays arabes touche à sa fin.

Cet argument s’est récemment essoufflé à coup de défaites politiques et militaires successives depuis que les Irakiens ont fermé la porte à l’Iran, et coupé l’herbe sous le pied de ses factions armées qui tentent désespérément de s’accrocher à leur hégémonie par la force dans les pays où elles sont présentes.

L’impasse ou s’est retrouvé l’Iran a conduit ses alliés armés à agir de manière désordonnée, comme cela s’est vu avec le Hezbollah libanais qui a déclenché les événements sanglants de la région de Tayouneh, dans une tentative d’entraver l’enquête en cours sur l’explosion du port de Beyrouth et le report des élections législatives qui auront lieu en mars prochain. Pour le Hezbollah, tous les moyens sont bons pour préserver sa domination sur les institutions constitutionnelles.

Sur le plan régional, Téhéran se retrouve aujourd’hui dans une situation délicate, aggravée par les sévères positions américaines et européennes concernant son retour à la table des négociations destinées à relancer l’accord nucléaire de 2015. L’Iran se retrouve ainsi face à deux choix difficiles : Accepter les conditions telles qu’elles sont, ou relancer un nouveau cycle d’affrontements préjudiciable au peuple iranien qui se retrouve de plus en plus isolé.

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