Pourquoi les organisations internationales ne réagissent pas au recrutement des enfants-soldats par les rebelles houthis ?

La tragédie des enfants du Yémen prend chaque jour de l’ampleur sous le joug des rebelles houthis qui les utilisent dans des actions militaires. Avec l’évolution des événements et les pertes subies par les houthis sur plus d’un front, des preuves ont été apportées sur la complicité des instances internationales avec les milices dans le recrutement d’enfants soldats, souvent placés en première ligne des conflits armés.

Selon le site d’information “Yemeni Al-Mashhad”, des sources à Sanaa ont confirmé que des associations locales de défense des droits de l’homme et certains avocats détenaient des documents, des photos, des enregistrements et des preuves prouvant la complicité de certaines organisations internationales au Yémen, qui rechignent à condamner les auteurs de ces crimes, et que ces violations commises par les organisations internationales ne peuvent être passées sous silence au mépris du sang des enfants innocents qui a été versé au cours des dernières années.

Les Houthis refusent de fournir des informations sur le sort des enfants qu’ils emploient, et les demandes urgentes soumises aux organisations internationales par les parents qui recherchent leurs enfants disparus ne trouvent pas de réponse.

Des sources locales à Sanaa ont rapporté qu’un grand nombre d’habitants cherchent actuellement le moyen de déposer des plaintes contre toutes les organisations opérant au Yémen, en particulier dans les zones contrôlées par les houthis, pour dénoncer leur indifférence et leur négligence.

De très nombreux enfants ont été kidnappés dans les écoles, les maisons et les marchés, pour être envoyés directement sur les fronts pour se battre. Ces enfants ont entre sept et treize ans, et malgré toutes les plaintes déposées par les parents auprès des services de police des zones contrôlées par les houthis, le dossier des enfants disparus demeure au point mort.

Les houthis ne reconnaissent pas lois et les accords internationaux censés protéger les enfants de cet âge, et en retour, les organisations internationales présentes au Yémen ont indirectement aidé l’organisation terroriste à violer ces accords en détournant le regard des crimes odieux commis contre les enfants.

Début 2020, le conseiller du ministère yéménite des droits de l’homme, le Dr Abdul-Khaleq Al-Radai, a déclaré que certaines organisations des Nations Unies avaient apporté un soutien flagrant à la survie des milices houthie. “Pourquoi le Secrétaire général des Nations Unies ne tient-il pas pour responsable devant le monde entier les organisations qui ont soutenu les milices putschistes dans le recrutement de milliers d’enfants?” a t-il interrogé.

En se basant sur des chiffres, le Dr Abdul-Khaleq Al-Radai a certifié que les organisations internationales soutiennent les Houthis. Par exemple, les Nations Unies ont remis 20 millions de dollars l’année dernière à la milice pour soi-disant réaliser des opérations de déminage, une somme que les houthis ont utilisée pour commettre plus de crimes contre les civils yéménites.

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