Les milices syriennes soutenues par l’Iran ont déclaré jeudi 14 octobre qu’elles répondraient avec force à la frappe lancée mercredi soir par Israël sur la région syrienne de Palmyre, dans la province de Homs, la deuxième frappe de ce type en une semaine.
Le ministère syrien de la Défense a indiqué dans un communiqué qu’un soldat syrien a été tué et trois autres ont été blessés lors de l’attaque israélienne, qui a eu lieu mercredi à 23h34 (20h34 GMT) et qui a visé une tour de communication, entrainant également d’importantes pertes matérielles.
Israël n’a fait aucun commentaire sur les frappes survenues quelques jours après l’annonce de Damas, selon laquelle ses forces aériennes avaient repoussé une attaque israélienne qui visait la campagne de Homs, blessant six soldats syriens et causant des pertes matérielles.
Depuis plusieurs années, Israël lance des attaques contre ce qu’il estime être des milices iraniennes basées en Syrie, où des forces soutenues par Téhéran, dont le Hezbollah libanais, sont stationnées depuis leur déploiement en 2011 pour soutenir le président syrien Bachar al-Assad dans le conflit syrien.
La “Chambre des opérations des alliés syriens” soutenue par l’Iran, a déclaré dans un communiqué que sa réponse à la frappe israélienne serait “impitoyable”, ajoutant que les pertes auraient été beaucoup plus importantes si ses forces n’avaient pas été déployées efficacement dans la région désertique.
“A la suite de cette attaque, un certain nombre de frères moudjahidines ont été tués ou blessés”, a indiqué le communiqué, sans plus de détails.
“Nous avons pris la décision de répondre à cette attaque en représailles à la vie des martyrs et au sang des blessés”, a ajouté le communiqué, publié par des médias pro-iraniens.
On ignore encore de quelle manière les factions pro-iraniennes comptent réagir, mais Israël a été ciblé ces derniers mois par plusieurs attaques de missiles qui n’ont toutefois entraîné aucune perte matérielle ou humaine.
Pour se protéger des frappes israéliennes ou américaines, des milices iraniennes se sont redéployées au mois de juin dernier dans certaines régions syriennes, en particulier dans la province de Deir ez-Zor à l’est du pays, et dans les zones situées entre les villes d’al-Mayadin et d’al-Bukamal.
De son côté, Israël entend se préparer pour faire face à une éventuelle guerre contre l’Iran à travers le territoire syrien, ou ses forces militaires sont concentrées sur les hauteurs du Golan pour surveiller la situation à l’intérieur de la Syrie.
