La police marocaine antiterroriste a annoncé aujourd’hui, mardi 22 juin, avoir démantelé une cellule composée de quatre personnes “fidèles à l’Etat islamique”, soupçonnées d’avoir planifié un attentat contre le siège de la sécurité et des assassinats sur des personnes physiques.
Le Bureau central des recherches judiciaires a indiqué que ses membres “ont démantelé une cellule terroriste fidèle à l’organisation terroriste Daech, composée de quatre extrémistes âgés de 22 à 28 ans”, dans un village de la périphérie de Marrakech (sud).
Le communiqué publié par l’Agence de presse marocaine a précisé que les détenus étaient soupçonnés d’avoir projeté “de cibler des installations vitales et des quartiers généraux de la sécurité, ainsi que d’identifier des personnes physiques dans le but de les liquider au moyen de couteaux”.
Il a souligné que des armes blanches et des données collectées par le groupe ont été saisies, ainsi que “des matières chimiques soupçonnées d’être destinées à la fabrication d’engins explosifs”.
Selon la même source, le principal suspect “envisageait de rejoindre la branche de l’Etat islamique dans la région du Sahel”, après avoir “tissé des relations avec un leader de nationalité étrangère”.
Fin mai, la police antiterroriste avait déjà arrêté deux personnes soupçonnées d’être affiliées à l’organisation terroriste Daech, à la périphérie de Taroudant (sud).
Les autorités marocaines ont annoncé à plusieurs reprises le démantèlement de cellules fidèles à cette organisation, mais le royaume est resté globalement à l’abri de ses attaques jusqu’à fin 2018, date à laquelle deux touristes scandinaves ont été égorgées dans la périphérie de Marrakech. Les autorités marocaines ont imputé ce double crime à l’organisation terroriste, bien que celle-ci ne l’ait pas revendiqué.
Depuis 2002, les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement de plus de 2 000 cellules terroristes et l’arrestation de plus de 3 500 individus.
