Un rapport du site britannique “Middle East Online” a mis en garde contre le danger de l’alliance de la gauche avec les groupes islamistes politiques dirigés par les Frères musulmans en Europe, dans le cadre de ce que l’on appelle l'”islamo-gauchisme”, d’autant plus que le groupe se sert de cette alliance comme un moyen pour redorer son apparence auprès de l’opinion publique internationale, et exporter l’image d’une organisation qui rejette la violence et l’extrémisme.
Le site a déclaré que les Frères musulmans du monde arabe se servaient de l’islamo-gauchisme en Europe comme échappatoire pour peaufiner leur image, en utilisant la propagande promue par les militants de la “gauche” pour innocenter les islamistes extrémistes du terrorisme et de la violence. Il ajoute: “Cette alliance a suscité l’appréhension et l’anxiété dans les cercles européens en raison de sa dangerosité et des répercussions qui pourraient nuire à la société”.
Le rapport a indiqué que l’alliances entre la gauche et la Confrérie musulmane avait contribué à des événements majeurs et à des transformations dangereuses dans la région arabe, notamment à travers les soulèvements et les révolutions du “printemps arabe”, révélant le grand rôle joué par l’ancienne administration américaine du président Barack Obama, qui comptait de nombreux hommes politiques et intellectuels appartenant au mouvement de la gauche radicale, ayant soutenu la Confrérie ainsi que les personnalités et les institutions réputées pour avoir des liens avec le groupe terroriste.
Il a souligné que les pays arabes, en particulier l’Égypte et la Tunisie, avaient beaucoup souffert de la violence des Frères musulmans et de leur opportunisme en exploitant les soulèvements arabes pour blanchir leur nom et se vendre sous de faux slogans politiques libéraux, les militants de la gauche ayant été les premiers à répondre aux appels du groupe. Il précise que les signes du danger de cette alliance ne sont apparus dans l’arène européenne qu’après l’échec du projet de la Confrérie en Egypte suite à la chute de Mohammed Morsi.
