Les États-Unis offrent à nouveau 10 millions de dollars contre des informations sur les pirates iraniens accusés d’ingérence électorale

Les États-Unis ont réitéré leur offre de 10 millions de dollars de récompense contre des informations sur les deux Iraniens accusés d’ingérence dans les élections américaines de 2020 par le biais d’une campagne en ligne parrainée par l’État, selon un communiqué du Département d’État américain publié mardi.

Les deux hommes ont été inculpés en novembre 2021 pour leur implication présumée dans le piratage d’une entreprise médiatique.

Seyyed Mohammad Hosein Musa Kazemi, 24 ans, et Sajjad Kashian, 27 ans, auraient également prétendu, sur les réseaux sociaux et dans des e-mailings, être membres du mouvement d’extrême droite Proud Boys, et menacé d’agresser physiquement des personnes qui n’ont pas voté pour le président Donald Trump.

Les accusations portées par le ministère de la Justice avancent que les deux hommes ont diffusé sur internet des documents suggérant que les élections n’étaient pas fiables, dans le but de semer le doute dans l’esprit des électeurs sur le système démocratique du pays.

“Ils se sont engagés dans une campagne ciblée et coordonnée pour saper la confiance dans le système électoral américain et semer la discorde” dans la population, a déclaré dans un communiqué Matthew Olsen, le procureur adjoint chargé de la Sécurité nationale au sein du ministère.

Ils auraient répandu une rumeur selon laquelle le Parti démocrate prévoyait d’exploiter de “graves failles de sécurité” dans les sites américains d’inscription électorale pour “modifier les bulletins de vote par correspondance ou même enregistrer des électeurs fictifs”.

Ils sont également accusés d’avoir piraté le site d’information des électeurs d’un État américain non divulgué et d’avoir téléchargé les coordonnées d’environ 100 000 personnes.

Les deux hommes étaient employés dans une cyberentreprise iranienne appelée Emennet Pasargad, qui serait responsable de la campagne d’ingérence en ligne qui s’est déroulée de août à novembre 2020, selon le communiqué de presse.

Kazemi et Kashian sont tous deux accusés de complot, d’intimidation envers les électeurs et de menaces interétatiques.

Les autorités américaines accusent des agents étrangers d’ingérence dans les élections depuis au moins octobre 2016, lorsque Washington a accusé la Russie d’avoir piraté le Comité national démocrate (DNC) et d’avoir divulgué des informations à Wikileaks.

En 2018, le procureur spécial Robert Mueller, a inculpé une entreprise russe connue sous le nom d’Internet Research Agency (IRA) pour avoir répandu la désinformation en ligne en faisant la promotion de diverses théories du complot sur les réseaux sociaux.

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